En chiffres
50 % : le pourcentage de femmes souffrant de symptômes de la ménopause qui consultent.
le pourcentage de femmes sous traitement hormonal depuis la ménopause à ce jour.
Ses effets
L’arrêt de la production hormonale par les ovaires (notamment les œstrogènes) a de multiples conséquences. Voici les plus courants.
Dès le début
| Au fil du temps
|
Mais aussi un risque accru de :
| Pas tous les inconvénients !
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Cas de « précocité »
Lorsqu’elle survient avant 44 ans, la ménopause est dite avancée. Avant 38 ans, on parle d’« insuffisance ovarienne prématurée ». Différentes causes peuvent être suspectées : prédisposition génétique, maladies chroniques, traitements oncologiques ou chirurgicaux, facteurs environnementaux (tabagisme, perturbateurs endocriniens…).
Focus sur les œstrogènes et la progestérone
Les hormones féminines par excellence, les œstrogènes et la progestérone, sont exclusivement produites par les ovaires. Description de leur évolution dans le temps.
1. Pré-ménopause : l’association « œstrogène – progestérone » régule les cycles menstruels et l’ovulation. Le léger déséquilibre et la baisse hormonale en fin de cycle vous expose au syndrome prémenstruel (douleur, fatigue, émotivité, etc.) avant vos règles.
2. Périménopause : des fluctuations hormonales s’installent et les ovulations deviennent rares, provoquant un excès d’oestrogène par rapport à la progestérone. Les cycles menstruels deviennent irréguliers et des symptômes peuvent apparaître (douleurs mammaires, augmentation du syndrome prémenstruel, etc.).
3. Ménopause : suite à l’arrêt de l’activité des ovaires, les taux d’oestrogène et de progestérone sont au plus bas. Les hormones androgènes (testostérone notamment), produites en partie jusqu’à présent par les ovaires, persistent grâce à leur sécrétion par les glandes surrénales.
4. Post-ménopause : sous l’effet des hormones androgènes encore produites par les glandes surrénales, des symptômes « masculins » peuvent apparaître (cheveux plus fins, apparition de poils sur le visage par exemple…).
Mode de vie
Valables à tout âge, certains bons réflexes réduisent les effets néfastes de la ménopause et agissent sur le bien-être :
- Alimentation saine et équilibrée
- Une activité physique régulière et suffisante
- Interdiction de fumer
- Consommation d’alcool limitée
- Gestion du stress et de l’anxiété
Traitements
Les mesures visant à soulager les symptômes de la ménopause sont discutées au cas par cas.
Traitements hormonaux : ils sont soumis à des conditions de prescription très strictes (symptômes importants, absence de contre-indications telles que maladies cardiovasculaires ou cancer).
Sous forme de comprimés, ils associent des œstrogènes ou de la progestérone.
Sous forme de crème, de patch ou d’ovule, ils peuvent contenir uniquement des œstrogènes et leurs effets secondaires sont plus limités.
Traitements non hormonaux : certains antidépresseurs ou le tout nouveau fézolinetant réduisent les bouffées de chaleur (d’autres molécules devraient prochainement contrer ces symptômes).
A essayer sans hésiter : l’acupuncture, le yoga, l’hypnose.
Automédication : des alternatives existent (compléments alimentaires, œstrogènes naturels…). Très souvent, cependant, la prudence s’impose en raison du manque d’études sur leur efficacité et leur sécurité.