notre critique de Motel Destino, le thriller brésilien aux draps sales

notre critique de Motel Destino, le thriller brésilien aux draps sales
notre critique de Motel Destino, le thriller brésilien aux draps sales

CRITIQUE – En compétition, Karim Aïnouz dresse le portrait d’un jeune homme enfermé dans un « love hôtel » miteux de la côte Nordeste. Laborieux.

Un an après le Le jeu de la reine , évocation très réussie de Catherine Parr, dernière épouse d’Henri VIII, le cinéaste brésilien Karim Aïnouz revient sur la Croisette. La transition est difficile. Fini le faste de la cour Tudor, bienvenue au motel. Cela donne son nom au film, en l’occurrence Motel Destino, une adresse pas chic sur la côte Nord-Est. Les clients s’y rendent pour quelques heures, en couple ou en groupe. Les managers sont très ouverts. Ils proposent même des jouets sexuels. Les couleurs vives des murs et des draps peinent à cacher la morne décrépitude des lieux.

Poursuivi pour non-respect d’un contrat criminel, le jeune Heraldo s’y réfugia après quelques aventures qui laissaient entrevoir une propension à s’attirer le malheur. Mais il peut tout faire et le motel en a vraiment besoin. Elias, le manager aux allures de Chuck Norris brésilien, et sa compagne Dayana l’ont installé au fond du jardin avec les poules et les deux ânes. Le voici intégré à l’affaire qui parle d’elle-même…

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