une méta-analyse prévient

une méta-analyse prévient
une méta-analyse prévient

La PrEP orale (fumarate de ténofovir disoproxil/emtricitabine ou ténofovir alafénamide/emtricitabine), ou injectable bimensuelle (cabotegravir) réduit efficacement le risque d’infection par le VIH chez les personnes à risque. Elle trouve sa place comme une approche préventive complémentaire à la pratique d’un dépistage régulier et à l’utilisation du préservatif. Cependant, son adoption généralisée par les populations affectées peut conduire à des changements de comportement sexuel augmentant le risque d’infections sexuellement transmissibles (IST). Quelques méta-analyses ont été menées sur le sujet ces dernières années, mais les études incluses reposaient sur des méthodologies hétérogènes entraînant des difficultés d’interprétation. Une nouvelle revue systématique et méta-analyse ont examiné exclusivement les associations entre le début de la PrEP et le diagnostic ultérieur d’IST bactériennes, en comparant les périodes avant et après le début de la PrEP.

Un risque inchangé de Chlamydia gonorrhée pharyngée, urétrale et syphilis

Les études incluses dans cette analyse pourraient inclure des HSH adultes séronégatifs et des femmes transgenres. Ces études doivent avoir suivi des participants ayant initié la PrEP au début ou pendant l’étude, et pour lesquels les taux d’incidence des différentes IST bactériennes avaient été évalués. Au total, 23 articles ont pu être inclus dans cette méta-analyse, soit 11 776 participants au total. Parmi celles-ci, 22 étaient des études de cohorte et 17 ont été menées dans des pays à revenu élevé.
L’initiation de la PrEP augmente le risque ultérieur d’IST bactérienne (taille de l’effet 1,15 [1,04-1,26]je2 54,5 %). Pris isolément, le risque de gonorrhée et le risque d’infection par Chlamydia ont également été significativement augmentés (respectivement 1,17 [1,02-1,34]) et 1,31 [1,09-1,58]), ainsi que pour seulement Chlamydia rectale (1,31 [1,05-1,64]). En revanche, le risque n’était pas significatif pour celles touchant le site pharyngé, pour la gonorrhée urétrale, ainsi que pour la syphilis.

Dans quelle mesure les participants sont-ils représentatifs ?

La plupart des résultats étaient transposables quel que soit le niveau de revenu du pays considéré et quelle que soit la durée de suivi des études. Le risque de biais n’était pas significatif pour la plupart des résultats, à l’exception de la syphilis.

Le risque d’infection a été attribué à une réduction de l’utilisation du préservatif et/ou à une augmentation du nombre de partenaires sexuels par certaines études, alors que d’autres travaux n’ont pas soutenu ces hypothèses. Les auteurs soulignent en effet la très grande hétérogénéité des études sur le sujet. Enfin, ils soulignent le taux notable d’abandon ou de perte de suivi des participants à ces études, ce qui amène à s’interroger sur la représentativité des personnes sortant de l’étude par rapport à l’ensemble des personnes à risque d’infection par le VIH. À leurs yeux, il est possible que ceux qui participent et restent inclus dans ce type d’étude aient des comportements plus à risque que les autres.

 
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