de nouvelles données confirment un lien étroit avec la consommation d’alcool

de nouvelles données confirment un lien étroit avec la consommation d’alcool
de nouvelles données confirment un lien étroit avec la consommation d’alcool

L’Association américaine pour la recherche sur le cancer confirme dans son rapport de 2024 le lien entre la consommation d’alcool et six types de cancer.

Cette publication arrive à un moment où les taux de certains de ces cancers augmentent chez les jeunes adultes.

C’est notamment le cas du cancer du sein, selon le rapport.

Il s’agit d’une substance classée cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) depuis 1988. Bien que l’alcool soit reconnu depuis longtemps comme un facteur de risque majeur de maladies chroniques du foie, dont le cancer, de nouvelles données viennent régulièrement clarifier cette relation complexe. Dans son rapport 2024, publié le 18 septembre, l’AACR (l’American Association for Cancer Research) révèle notamment que six types de cancer ont été associés à une consommation excessive d’alcool, dont le cancer du sein. du sein, au centre du mois de sensibilisation au dépistage qui se tient chaque année du 1er au 31 octobre.

Autre enseignement de ce rapport : les risques de développer un cancer lié à l’alcool seraient accrus pour deux générations en particulier, à savoir les baby-boomers et, plus surprenant à première vue, les jeunes adultes nés autour des années 2000, surnommés les « Millennials ».

Réduisez votre consommation pour réduire les risques

De manière plus détaillée, les auteurs du rapport estiment que 40 % de tous les cas de cancer sont associés à « facteurs de risque modifiables », en d’autres termes à de la habitudes sur lesquelles il est possible d’agir. Cependant, la consommation d’alcool figure parmi les facteurs prédominants, derrière l’obésité (7,6% des cas) et le tabagisme (19,3%), pour six types de cancer, à savoir, outre les cancers du sein, de la tête et du cou, de l’œsophage, du foie, de l’estomac. et le cancer colorectal. En substance, ces dernières données montrent que plus une personne boit, tant en volume qu’en fréquence, plus le risque est élevé, quel que soit le type d’alcool ingéré. À l’inverse, en réduisant sa consommation d’alcool ou en arrêtant définitivement d’en boire, il est possible de réduire de 8 % le risque de développer des cancers liés à l’alcool, selon les chercheurs.

Comment expliquer ce lien entre risque de cancer et consommation d’alcool ? Deux hypothèses principales sont avancées. La première repose sur le fait qu’une fois dans l’organisme, l’alcool peut se transformer en acétaldéhyde, un composé organique qui altère les cellules et impacte leurs capacités de réparation. De ce fait, ceux-ci peuvent favoriser l’apparition de tumeurs. La deuxième hypothèse est liée au fait que les boissons alcoolisées sont susceptibles d’altérer la capacité de l’organisme à absorber les nutriments, ce qui pourrait là encore accélérer les dommages cellulaires associés à l’apparition de cancers.

Un lien encore trop méconnu ?

A noter qu’au printemps dernier, la branche européenne de l’OMS déplorait qu’à peine plus d’une femme sur cinq en Europe sache que l’alcool est un facteur de risque de cancer du sein, qualifié de problème de santé « majeur ». » dans la région. « 21 % des femmes dans 14 pays européens sont conscientes du lien entre la consommation d’alcool et le risque de développer un cancer du sein. La sensibilisation est encore plus faible chez les hommes : seuls 10 % connaissent ce lien », » pouvait-on lire dans un communiqué de l’OMS-Europe, regroupant 53 pays et s’étendant à l’Asie centrale.

Et pour continuer : “Plus de la moitié des cas de cancer du sein imputables à l’alcool en Europe ne sont pas dus à une consommation excessive d’alcool, et environ un tiers des nouveaux cas annuels sont dus à une consommation équivalente à deux petits verres de vin par jour”.

  • type="image/avif" class="jsx-2028956212"> type="image/jpeg" class="jsx-2028956212"> type="image/avif" class="jsx-2028956212"> type="image/jpeg" class="jsx-2028956212"> type="image/avif" class="jsx-2028956212"> type="image/jpeg" class="jsx-2028956212">>>>>>>

    Lire aussi

    Octobre rose : des avancées prometteuses pour le traitement du cancer du sein

Pour rappel, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme selon l’Assurance Maladie. Ainsi, près d’une femme sur huit y sera confrontée au cours de sa vie, avec plus de 61 000 nouveaux cas en 2023 en France, selon l’Institut national du cancer (INCa). Ce cancer est également au premier rang des cancers les plus fréquents, tous sexes confondus.


Audrey LE GUELLEC

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Cette fameuse boisson chaude pourrait augmenter le risque de dépression selon un médecin
NEXT Saint Joachim. Actions de prévention au centre de santé