Quatre séries à voir (ou pas) : « A Real Man », « Shardlake », « Them : The Scare », « Fiasco »

Quatre séries à voir (ou pas) : « A Real Man », « Shardlake », « Them : The Scare », « Fiasco »
Descriptive text here

LA LISTE DU MATIN

Babou Ceesay dans « Shardlake », une série créée par Stephen Butchard. DISNEY+

Basées sur des recettes éprouvées – un roman de Tom Wolfe, Cromwell’s England, le faux documentaire, « black horror » – les quatre séries de la semaine proposent des déclinaisons plus ou moins réussies. En attendant des pièces plus conséquentes la semaine prochaine, elles permettront tout de même d’occuper le temps libéré par le premier pont en mai.

« Un vrai homme » : Tom Wolfe, version plateforme (-platform)

A 68 ans, David E. Kelley ne s’arrête pas, au risque de se montrer de moins en moins attentif au type de projet sur lequel il appose sa prestigieuse signature. Comme en témoigne cette adaptation révolutionnaire du deuxième roman de Tom Wolfe, Un homme en entier, publié en 1998, pour lequel le vétéran des séries judiciaires et adolescentes recycle les recettes des réseaux, plus les contraintes des plateformes. Les six épisodes qui composent la saison ne rendent pas justice à l’écriture polyphonique du livre, et donnent l’impression de voir deux séries en une – l’une blanche, l’autre noire.

La première est l’histoire d’un homme d’affaires aux penchants histrioniques, Charlie Croker, qui voit l’empire industriel qu’il a bâti lui échapper. L’autre est celle d’un jeune homme noir incarcéré après une altercation avec un policier, à qui Charlie va donner les moyens de se défendre devant le tribunal. Ce qui a pu rapprocher un homme aussi ignoble et une cause aussi juste reste flou, et la série s’égare vite dans une démonstration surjouée d’abus de pouvoir en tout genre, dénonçant au passage, vu l’époque, une masculinité toxique qui ne cesse de corrompre. relations humaines. Face à Jeff Daniels et Diane Lane, mal à l’aise dans des personnages écrits à grands traits, les acteurs noirs, William Jackson Harper en tête, dans le rôle d’un maire pugnace, sauvent peu ou prou les meubles. À. F.

Série créée par David E. Kelley. Avec Jeff Daniels, L. Warren Young, Lucy Liu, Diane Lane (États-Unis, 2024, 6 × 45 minutes). À la demande sur Netflix à partir du 2 mai.

« Shardlake » : meurtre à l’abbaye, version Henri VIII

A travers les séries et les longs métrages, la maison Tudor est également devenue familière aux spectateurs du XXIe siècle.e siècle comme celui de Toutou l’était pour les enfants français dans les années 1960. Inspiré des romans policiers de CJ Sansom (publiés chez Pocket en ), Lac des éclats propose une nouvelle visite de l’Angleterre d’Henri VIII, par la porte dérobée. Matthew Shardlake (Arthur Hughes) est celui de Thomas Cromwell (Sean Bean), le haut chambellan de Sa Majesté. Shardlake, un avocat à l’esprit vif et à la colonne vertébrale déformée (à une époque où l’infirmité était souvent considérée comme un châtiment divin), est envoyé loin de Londres, dans un monastère bénédictin où un précédent émissaire royal a été assassiné.

Il vous reste 59,75% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Pourquoi les gens commentent-ils « Ozempic » sous les photos montrant des corps ? – .
NEXT Le 27ème Festival des Musiques Sacrées de Fès présenté au Sénat français