Santé. L’immunothérapie peut-elle être efficace contre la maladie d’Alzheimer ? – .

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Lorsque la maladie d’Alzheimer survient, le cerveau subit différents types de dommages. Parmi eux, l’accumulation anormale à l’extérieur des cellules nerveuses d’une protéine appelée peptide ß-amyloïde conduisant à la formation de plaques. Celles-ci se déposent entre les cellules nerveuses situées dans la matière grise du cortex cérébral, provoquant un dysfonctionnement des connexions entre neurones. “, précise la Fondation de recherche Alzheimer.

Contrecarrer la formation de plaques

L’un des enjeux de la recherche réside donc dans la lutte contre la formation de ces plaques. Dans une étude publiée le 3 avril dans Médecine translationnelle scientifiquescientifiques de l’Université de Washington à Saint-Louis pensent avoir trouvé un moyen d’éliminer les plaques nocives en mobilisant directement les cellules immunitaires.

Le principe même de l’immunothérapie.

Ils ont montré que l’activation de certaines cellules immunitaires appelées microglies réduit les plaques amyloïdes dans le cerveau et atténue les anomalies comportementales chez les souris souffrant d’une forme de la maladie d’Alzheimer.

Contourner l’action d’une protéine

En règle générale, les microglies entourent les plaques pour créer une barrière qui contrôle la propagation des protéines nocives. Ils peuvent également engloutir et détruire les protéines de la plaque.

Mais ce n’est pas le cas dans la maladie d’Alzheimer. ” La Source de leur passivité pourrait provenir d’une protéine appelée APOE qui est un composant des plaques amyloïdes », expliquent les auteurs. ” Ces protéines APOE se lient à un récepteur – LILRB4 – sur la microglie », les empêchant de mener à bien leur mission.

Les scientifiques ont donc administré un anticorps « fait maison » qui a empêché l’APOE de se lier au LILRB4. Ils ont alors observé que les microglies ainsi activées étaient capables d’éliminer les plaques bêta-amyloïdes.

Espoir pour d’autres maladies neurodégénératives

Selon les auteurs, cette approche pourrait avoir des implications au-delà de la maladie d’Alzheimer. Les amas toxiques de protéines cérébrales sont caractéristiques de nombreuses maladies neurodégénératives, notamment la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et la maladie de Huntington.

Source : Médecine translationnelle scientifique

 
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