pas de nouveau risque lié au vaccin depuis la vaccination à l’école, selon l’ANSM

pas de nouveau risque lié au vaccin depuis la vaccination à l’école, selon l’ANSM
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L’Agence de sécurité du médicament (ANSM) se veut rassurante. Depuis début octobre 2023, début de la campagne nationale de vaccination des élèves de 5e dans les collèges publics et les établissements privés volontaires, 46 cas d’effets indésirables ont été rapportés après une première dose d’anti-HPV, précise l’agence. L’ANSM n’a identifié aucun nouveau risque lié au vaccin contre le papillomavirus humain lors de la première phase de la campagne nationale de vaccination des élèves de 5e, selon un communiqué publié lundi 29 avril.

Il s’agit principalement d’effets post-vaccinaux connus et non graves du Gardasil 9.», comme des réactions au point d’injection du vaccin (rougeur, douleur et/ou inflammation), des maux de tête, des sensations de vertiges, des troubles gastro-intestinaux, de la fièvre, de la fatigue, a-t-elle précisé. ces effets peuvent apparaître rapidement après la vaccination et durer peu de temps, selon l’ANSM.

Surveillance renforcée

Lors de la première phase de vaccination au collège, »aucun nouveau signal de sécurité n’a été identifié : cela signifie qu’il n’y a pas eu de nouveau risque suspecté d’être lié au vaccin», a souligné l’agence du médicament.

L’âge moyen des effets indésirables signalés est de 12,3 ans. Et ces effets se produisaient principalement chez les garçons.

Même si les données de vaccination par sexe ne sont pas disponibles à ce jour, cela peut néanmoins indiquer une plus grande proportion d’injections chez les garçons pendant la campagne, contrairement à la période précédente où les filles étaient historiquement plus vaccinées que les garçons.», selon l’ANSM.

Après le décès d’un écolier tombé suite à un malaise post-vaccinal, l’Agence du médicament a recommandé aux élèves de s’allonger ou de s’asseoir par terre après la vaccination.

Alors que la campagne de vaccination contre le papillomavirus se poursuit avec des secondes doses, l’ANSM a rappelé lundi l’importance de la surveillance post-vaccinale, notamment «pour éviter les blessures suite à un inconfort« .

Début février, le Conseil d’État a rejeté un recours de l’association E3M, qui réclamait un moratoire sur la campagne au motif que les vaccins contre le papillomavirus humain provoqueraient une maladie rare, la myofasciite à macrophages.

Le Conseil d’État a avancé, entre autres justifications, le «bon profil de sécurité» du vaccin utilisé, Gardasil 9, sur le marché depuis quinze ans.

L’ANSM mène une surveillance renforcée de ses effets indésirables depuis le début de la campagne collégiale, en lien avec les centres régionaux de pharmacovigilance. Elle publiera un deuxième rapport après l’administration des secondes doses.

La vaccination des adolescents contre le papillomavirus a connu une augmentation notable en depuis le début de la campagne dans les collèges, y compris en médecine de ville, mais doit encore être améliorée, selon les données publiées vendredi par Santé publique France.

 
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