la vaccination a connu un bond depuis le lancement de la campagne dans les collèges

la vaccination a connu un bond depuis le lancement de la campagne dans les collèges
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La vaccination des adolescents contre le papillomavirus a connu une augmentation notable en France depuis le début de la campagne dans les collèges, y compris en médecine de ville, mais doit encore être améliorée, selon les données publiées vendredi par Santé publique France.

“En tenant compte des vaccinations au collège ainsi qu’en cabinet”, la couverture vaccinale a augmenté de 17 points chez les filles et de 15 points chez les garçons de 12 ans, entre le début et la fin de la première phase ciblant les élèves de 5e. .

Globalement, en ville et au collège, la proportion de filles nées en 2011 ayant reçu au moins une dose de vaccin anti-HPV (virus du papillome humain) est « estimée à 55 % » fin 2023, précise SpF. Pour les garçons, c’est 41 %.

Objectif rempli ?

“Ces augmentations s’inscrivent dans une tendance à la hausse de la couverture vaccinale contre le VPH”, a noté l’agence sanitaire. Au dernier trimestre 2022, sur une durée équivalente à celle de la campagne, les hausses ont été de 4 points chez les filles et les garçons du même âge.

“Des analyses plus complètes, basées notamment sur une étude menée auprès de parents de collèges, permettront d’estimer le gain réel de couverture vaccinale contre les HPV obtenu grâce à la campagne”, précise également Santé publique France. Il n’est pas “exclu que certains adolescents dont la vaccination HPV aurait été programmée en ville dans les prochains mois aient saisi l’opportunité de se faire vacciner à l’école”.

L’objectif fixé par le ministère de la Santé début septembre 2023 était d’au moins 30 % d’élèves de 5e vaccinés au collège pour cette première édition. Et des chiffres officiels provisoires, obtenus début février, montraient que seulement 10 % des élèves de 5e du secondaire avaient reçu une première dose.

Amélioration de la couverture vaccinale

Promise début 2023 par Emmanuel Macron, cette campagne de vaccination contre le virus du papillome humain, à l’origine de nombreux cancers (col de l’utérus, vulve, vagin, ORL, anus…), a été lancée début octobre dans tous les collèges publics, et établissements privés bénévoles.

Vantant des résultats « au-delà de ce que nous avions comme objectif », le ministre chargé de la Santé Frédéric Valletoux s’est félicité sur LCI que « 400 000 adolescents de 12 ans cette année (aïe) aient été vaccinés, soit la moitié de la tranche d’âge.

La campagne “a permis de proposer la vaccination gratuite et accessible au plus grand nombre, mais aussi de sensibiliser les jeunes et les parents”, avec “un probable effet positif sur la vaccination dans la ville”, selon un communiqué de le ministère et SpF.

Santé publique France a également constaté une augmentation de la couverture vaccinale chez les adolescents plus âgés « supérieure à celle des années précédentes ».

Globalement, « même si des augmentations notables de la couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus ont été observées, cette couverture vaccinale doit encore être améliorée chez les jeunes filles et surtout chez les jeunes garçons », selon l’agence. L’objectif est d’atteindre 80 % d’ici 2030.

 
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