A Nantes, une nouvelle technique de reconstruction mammaire pour les femmes atteintes d’un cancer

A Nantes, une nouvelle technique de reconstruction mammaire pour les femmes atteintes d’un cancer
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L’Hôpital Privé Confluent de Nantes réalise près de 1 300 chirurgies mammaires pour cancer en un an. Après une mastectomie (ablation partielle ou totale du sein), certaines patientes souhaitent une reconstruction mammaire, “une étape importante” dans la gestion de la maladie. Ce n’est pas obligatoire et reste un choix personnel du patient.

Le grand dorsal partiellement conservé

L’année dernière, trois cents patients ont subi une reconstruction selon diverses techniques. Le « lambeau de grand dorsal » (muscle du dos) est une méthode fréquemment utilisée. Mais, récemment, Confluent a proposé une solution légèrement différente appelée « mini-flap ». Dans ce dernier cas, on ne retire pas le muscle grand dorsal dans sa totalité, mais seulement une partie de celui-ci.

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« Le principe est d’utiliser l’excès cutanéo-graisseux correspondant à l’excès de tissu que l’on retrouve dans la région latérale du thorax, à savoir le petit renflement sous le bras. » , explique le Dr Sophie Rouquette, chirurgienne du sein à l’Hôpital Privé Confluent.

« L’intervention dure environ deux heures. Elle peut être réalisée soit après une mastectomie radicale, soit dans certaines indications de reconstruction mammaire immédiate, de plus en plus courante.précise le Dr Mathilde Vital, chirurgienne du sein à Confluent.

Une ou deux séances de liporemodelage

Après cette intervention, le volume est souvent amélioré par une ou deux séances de liporemodelage, qui consiste en une aspiration de la graisse du patient (hanches, ventre ou cuisses selon la morphologie) et une réinjection de cette graisse au niveau de la reconstruction, permettant ainsi un rendu naturel.

A l’Ouest, l’ICO, l’institut du cancer présent à Nantes et Angers, utilise également cette méthode depuis 2017. Depuis cette date, 170 patients en ont déjà bénéficié, la plupart à Angers.

Le cancer du sein touche une femme sur huit et se développe le plus souvent chez les femmes de plus de 50 ans. 61 214 nouveaux cas de cancer du sein ont été détectés en France métropolitaine en 2023.

 
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