Le Vietnam a éliminé le paludisme dans 46 des 63 villes et provinces à la fin de l’année dernière et est déterminé à éradiquer la maladie d’ici 2030.
>> Hô Chi Minh Ville détecte deux cas importés touchés par un paludisme grave
>> Le Vietnam s’efforce d’éliminer le paludisme d’ici 2030
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) commémore chaque année la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le 25 avril, pour souligner l’engagement communautaire et la solidarité mondiale en faveur de l’objectif commun d’un monde sans paludisme. L’OMS vise à réduire le nombre de cas de paludisme d’au moins 90 % d’ici 2030.
| Selon l’OMS, le paludisme est une maladie qui peut être mortelle. Elle est causée par des parasites transmis à l’homme par les piqûres de moustiques infectés. |
| Photo : VNA/CVN |
En réponse, cette année, le Vietnam a adopté le thème des efforts concertés pour éliminer le paludisme, visant à améliorer l’accès aux services de santé pour la prévention et le contrôle du paludisme.
D’après D.r. Hoàng Dinh Canh, directeur de l’Institut national du paludisme, de parasitologie et d’entomologie (NIMPE) du ministère de la Santé du Vietnam, a enregistré 448 cas de paludisme l’année dernière, soit une diminution de 97,3% par rapport à 2011. Au cours de la même période, des cas de paludisme grave les cas et les décès dus à la maladie ont diminué respectivement de 89,19 % et 85,71 %.
Bien que le Vietnam ait réduit le nombre de cas de paludisme à moins de 500 cas par an, son travail de prévention et de contrôle reste confronté à de nombreux défis.
Outre le climat tropical du pays, plus de six millions de Vietnamiens vivent désormais dans des zones où le paludisme est endémique et où il existe des preuves de résistance des moustiques aux insecticides.
Pour atteindre l’objectif 2030, Dr. Hoàng Dinh Canh a souligné qu’il était nécessaire de développer une stratégie d’élimination du paludisme pour mobiliser la participation de l’ensemble de la société et d’utiliser les budgets locaux pour remplacer l’aide financière.
Il a recommandé de renforcer le travail de communication connexe, de former le personnel concerné, de maintenir des systèmes de suivi et de reporting et d’utiliser les technologies de l’information, entre autres mesures.
VNA/CVN
