étudiants formés sur le paludisme

étudiants formés sur le paludisme
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La campagne a réuni étudiants, chercheurs et enseignants-chercheurs en prélude à la célébration de la Journée internationale contre le paludisme célébrée chaque 25 avril dans le monde. Cette année, le thème est « Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable ».

L’objectif général de la campagne est de sensibiliser les étudiants à tous les aspects du paludisme et de partager les résultats des recherches de l’institut. Il s’agit notamment d’identifier les différents vecteurs de maladies et les moyens de prévention, de rendre compte de l’épidémiologie du paludisme, de décrire la prévalence des infections palustres à Dzoumouna, de présenter le lien entre le paludisme et la drépanocytose, de rendre compte du traitement du paludisme par les plantes.

La rencontre a été marquée par des séances de communication avec plusieurs sous-thèmes : drépanocytose et paludisme, paludisme : vecteurs et prévention, épidémiologie du paludisme, diagnostic positif du paludisme, traitement actuel du paludisme. Les cours ont permis aux étudiants de bénéficier de connaissances sur la définition de la maladie, les espèces de parasites, le mode de transmission et de prévention et le diagnostic biologique du paludisme.

A cet effet, les intervenants ont donné le taux de prévalence du paludisme au niveau mondial, en Afrique et au niveau national. Selon le rapport de l’Organisation mondiale de la santé, dans le monde, 249 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en 2022, soit 608 000 décès.

En Afrique subsaharienne, 233 millions, soit 94 %, de cas de paludisme avec 580 000 décès. Quant au Congo, le paludisme est endémique et reste la pathologie parasitaire la plus importante. 522.266 cas de paludisme ont été enregistrés en 2022 dans toutes les structures sanitaires du pays. « Dans la lutte contre le paludisme, des progrès thérapeutiques remarquables ont été réalisés. Cependant, la bataille n’est pas encore gagnée puisque le paludisme reste la première cause de mortalité infantile. ont-ils déclaré. A la même occasion, ils ont demandé à la communauté de respecter les mesures préventives, d’assainir l’environnement et d’être consultée dans les centres de santé au lieu de pratiquer l’automédication.

A la fin de la projection, Russia Madg-Doung, étudiante à la faculté de droit, a apprécié l’initiative de l’IRSSA d’avoir organisé la campagne sur le paludisme, la première du genre. Les différentes communications lui ont permis de comprendre certaines choses ignorées dans la pratique comme les conséquences de l’automédication, le recours combiné à des traitements à base de plantes médicinales et de médecines modernes. “Aujourd’hui, j’ai appris que le taux élevé de mortalité infantile dans nos hôpitaux est dû au paludisme, dit-il, ajoutant « J’aimerais que les campagnes de sensibilisation soient pérennes pour qu’on soit informé sur plusieurs maladies comme le VIH-SIDA « .

 
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