Najia Mehadji transforme la rose à la galerie d’art Atelier 21

Najia Mehadji transforme la rose à la galerie d’art Atelier 21
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Pendant un mois, du 23 avril au 24 mai, l’artiste plasticienne Najia Mehadji revient à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca pour une nouvelle exposition individuelle, intitulée « Rosebud ». Artiste majeure de la scène de l’art contemporain au Maroc, Najia Mehadji est également reconnue depuis les années 1980 en , avec de nombreuses expositions muséales, dont deux rétrospectives organisées en 2018 et 2019.

L’œuvre de Najia Mehadji, qui vit et travaille entre Paris et Essaouira, peut être divisée en plusieurs grandes périodes de création. Après des peintures d’empreintes digitales (1980-1990) influencées par la musique contemporaine et l’expression corporelle, puis des peintures/dessins monochromes de grand format sur toile de lin, aux formes symboliques universelles (1990-2010), elle développe depuis 2010 des œuvres centrées sur le geste, le dessin. inspiration de la calligraphie et de la danse orientales. Elle crée ainsi sa propre écriture en lignes continues et dynamiques, dans une performance physique et mentale. Parallèlement, elle produit des œuvres engagées contre la barbarie de la guerre (notamment sur le sort des femmes) et contre la peine de mort à travers le monde.

Une ode à la rose

Dans le texte du catalogue de l’exposition, l’auteur et historien de l’art Brahim Alaoui éclaire le travail récent de l’artiste en ces termes : «Najia revient sur la série « War Flower » qu’elle réinterprète en 2023 dans une version qu’elle baptise « Rosebud », en référence au mot murmuré par le riche héros mourant du film mythique d’Orson Welles, Citizen Kane, et dont on comprend à la fin que Rosebud est l’incarnation de l’amour qui surpasse le pouvoir et la réussite matérielle».

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Dans cette série « Rosebud », l’artiste plasticien remet la rose à l’honneur, « symbole d’offrande, d’amour, de beauté, d’éphémère, en contrepoint de la mort, pour démontrer sa compassion pour la tragédie humaine en cours en Palestine et ailleurs. Elle transforme la rose en un geste arrondi qu’elle déploie avec énergie à travers une peinture fluide, et un gros pinceau sur ses toiles monochromes, afin de la faire émerger dans l’intensité de l’instant.», commente Brahim Alaoui.

Et de poursuivre : «Dans ces œuvres alliant dextérité, impulsion, liberté, où le corps est impliqué et lié dans un geste continu porté par l’élan de la main et de l’esprit, Najia Mehadji nous livre la quintessence de son expérience et de sa réflexion à travers l’invention de la sienne. une calligraphie unissant le sensuel et le spirituel qui célèbre la lumière de la vie« .

 
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