et si c’était la prochaine pandémie ? – .

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La grippe sera la cause de la prochaine pandémie mondiale. C’est ce qu’affirment 57% des scientifiques dans une étude internationale qui sera publiée le week-end prochain et qui Le gardien révèle les résultats.

Le virus de la grippe est en constante mutation

Lors de ces travaux, 187 scientifiques spécialisés dans les maladies infectieuses ont été interrogés sur les maladies qui pourraient provoquer la prochaine pandémie mondiale. Ils ont placé la grippe en première position, notamment parce que ce virus est en constante évolution et mutation.

Chaque hiver, la grippe apparaît, explique Jon Salmanton-García, directeur d’étude et chercheur à l’Université de Cologneen Allemagne, au journal. On pourrait appeler ces épidémies des petites pandémies. Ils sont plus ou moins contrôlés car les différentes souches qui les provoquent ne sont pas assez virulentes – mais cela ne sera pas forcément le cas éternellement.»

Une pathologie encore méconnue à l’origine de la prochaine pandémie

Après la grippe, 21 % des experts interrogés estiment qu’une « maladie X » encore méconnue pourrait être à l’origine de la prochaine pandémie mondiale. Il s’agirait d’une pathologie qui, comme le Covid-19, apparaîtrait et pourrait contaminer mortellement l’être humain. Troisième menace : le Sars-CoV-2, selon 15 % des scientifiques. Enfin, 1 à 2 % des experts indiquent d’autres virus, comme Ebola ou Zika.

La grippe reste, dans une très large mesure, la menace numéro un en termes de potentiel pandémique aux yeux d’une grande majorité de scientifiques mondiaux.», souligne Jon Salmanton-García. Et pour cause, ce jeudi 18 avril, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé son «énorme inquiétude», face à la propagation croissante de la souche H5N1 de la grippe aviaire à de nouvelles espèces, dont l’homme.

En effet, début avril, une personne a été testée positive aux Etats-Unis, après avoir été infectée par une vache laitière. Il s’agit du deuxième cas, après un premier dans le Colorado en 2022. La souche H5N1 a «un taux de mortalité extraordinairement élevé” a déclaré le Dr Jeremy Farrar, scientifique en chef de l’OMS, lors d’une point presse à Genève. “C’est tragique à dire, mais si je suis infecté par le H5N1 et que je meurs, c’est fini, a-t-il indiqué. Si je fais le tour de la communauté et que je le transmets à quelqu’un d’autre, alors vous démarrez le cycle.

 
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