Elle touche près de 200 000 adultes en France. La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative chronique. Ainsi, elle se caractérise par la disparition progressive de certains neurones du cerveau. Cette pathologie se manifeste par des symptômes moteurs, comme des tremblements, des lenteurs des mouvements, des raideurs musculaires, et des symptômes non moteurs, comme des problèmes de sommeil, une perte de l’odorat, des troubles cognitifs et de l’équilibre, de la constipation, des mictions urgentes ou encore une dépression. « Tous ces signes ne sont pas présents en même temps et n’ont pas forcément la même intensité. Ils restent longtemps asymétriques. À mesure qu’ils progressent, les troubles moteurs réduisent l’autonomie, la vie relationnelle et professionnelle, ainsi que la qualité de vie des patients », indique l’Inserm.
14 patients parkinsoniens ont été suivis
Récemment, des chercheurs de l’Université fédérale de Rio Grande do Sul (Brésil) et du Trinity College (Irlande) ont révélé avoir trouvé un moyen d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Dans le cadre d’une étude, ils ont analysé l’impact de la danse brésilienne sur la qualité de vie (physique, mentale, émotionnelle et sociale) des patients, avant et pendant la pandémie de Covid-19. Pour ce faire, les scientifiques ont recruté et inclus 14 adultes dans le projet « Dança & Parkinson ». Ils ont examiné leurs données personnelles, évalué leur accessibilité aux cours de danse en ligne, mesuré leurs fonctions cognitives par téléphone et lors d’un entretien en visioconférence.
Parkinson : la danse brésilienne est bénéfique pour la qualité de vie des patients
D’après les travaux publiés dans la revue Frontières de la psychologie, les participants ont déclaré avoir été confrontés à divers défis liés à la maladie de Parkinson, qui ont eu un impact négatif sur leur qualité de vie. Cependant, leur résilience, leur acceptation et leur observance du traitement ont joué un rôle important dans la gestion des problèmes liés à la maladie. « La danse brésilienne, tant en personne avant la pandémie qu’en ligne pendant la crise sanitaire, a permis aux patients de percevoir des améliorations sur les plans physique, mental, émotionnel et social. » ont révélé les auteurs. Ainsi, ils pensent que cette activité peut être considérée comme une intervention non pharmacologique potentielle pour améliorer les symptômes moteurs et non moteurs des patients ainsi que leur qualité de vie.
