les maux des dernières semaines, ce qu’il faut savoir sur le 9ème mois de grossesse

Chaque mois de grossesse réserve son lot de bonnes ou de mauvaises surprises. Dernier épisode de notre suivi de la grossesse de Laurine. Tout au long du troisième trimestre de grossesse, découvrez à quoi vous attendre les derniers mois et surtout le 9ème mois, idéal pour tous les fantasmes. On fait le point sur les symptômes, les techniques pour y remédier et surtout on vous donne une astuce pour le grand jour.

Les soucis du 9ème mois de grossesse sont pléthoriques car l’imaginaire concernant le jour J est amplifié. Le sommeil est perturbé par tous les scénarios possibles. On a beau se préparer, l’inattendu reste le maître mot de l’accouchement. On fait donc le point sur les points essentiels à connaître ces dernières semaines.

Au 9ème mois, vous pourriez avoir des difficultés à dormir la nuit car vous ne pouvez pas bouger comme vous le souhaitez. Dormir sur le dos si vous n’y êtes pas habitué peut être ennuyeux. N’hésitez pas à aller voir un ostéopathe pour un mal de dos et cela pourra aider pour le grand jour en redonnant une meilleure mobilité au bassin. Ceci permet pour détendre les muscles contractés et donner “plus de place” pour que bébé puisse s’impliquer…

Vous pouvez également ressentir l’anxiété de réaliser que votre bébé n’a pas pris sa position définitive. Il n’est toujours pas à l’envers ? Vous avez alors deux options : l’inversion manuelle par un gynécologue et/ou l’acupuncture. Laurine a vécu un moment de stress à cause de cela et a eu une séance d’acupuncture avec sa sage-femme. « Grosse frayeur pour moi qui souhaite un accouchement physiologique. On commence à me parler de déclenchement, de césarienne. J’ai consulté ma sage-femme formée en acupuncture. je Je suis sûre à presque 90 % que mon bébé s’est retourné pendant la nuit après la séance.

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Sébastien Rault, gynécologue dans le Nord, se veut rassurant si votre bébé reste la tête haute jusqu’au grand jour : “Il reste possible d’accoucher par voie basse même s’il y a plus de précautions à prendre.”

Vous pouvez avoir un faux travail : il est constitué de contractions régulières durant plus d’une heure et qui disparaissent avec un bon bain chaud et un analgésique. Vous pourriez être confronté à ce phénomène naturel à plusieurs reprises au cours des dernières semaines. Cela peut donc vous épuiser avant même de devoir gérer les vraies contractions du jour J. Dans ce cas, vous pouvez également vous tourner vers votre sage-femme qui pourra vous proposer de l’homéopathie ainsi que de l’acupuncture, utilisée comme technique pour déclencher en douceur.

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Autre scénario : vous arrivez à terme et votre bébé ne se présente toujours pas. L’équipe médicale commence à vous parler d’induction médicale. Si vous faites partie de ces personnes qui ne veulent pas être déclenchées, essayez l’acupuncture et l’hypnose médicale.

Pathologies à surveiller

Nous pouvons craindre prééclampsie provoquée par une malformation des vaisseaux sanguins du placenta provoquant une souffrance fœtale. Le premier symptôme est une augmentation de la tension artérielle et un œdème.

Une autre pathologie peut survenir au dernier trimestre : cholestase de la grossesse, pathologie hépatique qui provoque des démangeaisons. Cela peut affecter la santé de votre bébé. Selon le gynécologue Sébastien Rault, Laurine fait partie du 1% de femmes françaises à souffrir de cette pathologie : « Nous commençons à avoir des démangeaisons. Il faut faire des analyses de sang, prendre la tension artérielle, vérifier le rythme cardiaque du bébé avec un suivi régulier. Nous vous mettons directement sous traitement préventif pour réguler les sels biliaires et apaiser les démangeaisons.

Pour atténuer le stress lié à la peur des contractions, la sophrologie et/ou l’hypnose sont vos meilleures alliées pour apprendre à visualiser des images agréables lors des pics de contraction.

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Autre technique utilisée depuis deux ans en préparation par certaines sages-femmes : le flux vainqueur, un embout d’exsufflation à débit variable qui permet de mobiliser tous les muscles du tronc de la bouche jusqu’au périnée. Hélène Leroy, sage-femme d’Amiens explique son utilité : « Il y a plusieurs raisons d’utiliser ce flux gagnant. Le push est efficace, simple et intuitif. Expirer contre la résistance procure un effet analgésique et relaxant naturel. Souffler ainsi réduit donc la durée du travail car vous permettrez au bébé d’exercer une pression efficace sur le col de l’utérus.

>>>Retrouvez le podcast de l’émission Hauts Féminin ci-dessous

Avec toutes les informations sur le troisième trimestre de Laurine avec Marie Sicaud et Christelle Juteau-Lermechin.