Laetitia Casta et ses surprenantes chaussures en résille au défilé Dior à New York

C’est à New York que Maria Grazia Chiuri, directrice artistique des collections femme chez Dior, a présenté le 15 avril sa collection Pre-Fall 2024. Plus précisément au cœur du Brooklyn Museum, le deuxième plus grand musée d’art de New York, conçu pour l’occasion par les artistes conceptuels Fulvia Carnevale et James Thornhill (duo du collectif Claire Fontaine). Et qui dit défilé Dior dit invités prestigieux : au premier rang du défilé, nous avons croisé l’ambassadrice Anya Taylor-Joy, l’actrice Diane Kruger en total look denim, Charlize Theron et sa fille August… Mais aussi Laetitia Casta, vêtue d’une paire de mules en maille dorée ce jour-là.

Un accessoire en trompe-l’œil, qui donne l’impression que des collants résille ont été enfilés sur la chaussure. Cependant, le bas résille est volontairement intégré au soulier doré, signature de la maison Dior qui décline également ce type de modèle saison après saison. Pour enfiler ces chaussures, il suffit de glisser votre pied à l’intérieur des bas résille, comme vous le feriez avec une paire de cuissardes.

Chez Dior, le tissu troué est partout. Lorsqu’il ne recouvre pas une paire d’escarpins à plateforme comme lors du défilé Pre-Fall 2024, on le retrouve sur un haut ou une robe comme on l’a vu dans les collections précédentes. Le 15 avril dernier, Laetitia Casta a donc adopté ces surprenantes chaussures en les associant à un pull noir à col Bardot et une jupe longue scintillante de la même teinte.

Une vieille collection hollywoodienne

Pour son défilé présenté le 15 avril, Maria Grazia Chiuri a remonté le temps : direction Hollywood des années 30, où le « garçon » a redéfini la notion de féminité. Sur les podiums, la taille est tantôt marquée par la coupe d’un tailleur, tantôt mariée par une robe en résille. Une collection inspirée de l’actrice allemande naturalisée américaine Marlene Dietrich dont les costumes “ont suscité le scandale, revendiquant une liberté qui, ne l’oublions pas, exige le choix de chaque femme de s’habiller comme elle l’entend”, précise une déclaration d’intention. Un mélange de codes glamour indissociables du vieux Hollywood et de pièces plus audacieuses comme un trench imprimé d’une Statue de la Liberté.