Camille Felton nous parle de son baccalauréat en enseignement qu’elle vient de commencer

Camille Felton nous parle de son baccalauréat en enseignement qu’elle vient de commencer
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On a beaucoup vu Camille Felton à la télévision ces dernières années, notamment dans Indéfendable, Perles ou Fragments. L’actrice profite d’une accalmie en attendant de tourner un film en juin, pour se concentrer sur sa rentrée universitaire.

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Camille, quelle filière étudies-tu ?

Je prépare mon baccalauréat en maternelle et en primaire depuis cet automne, et j’ai commencé mon premier stage très récemment. Il y a un stage chaque année, au total, j’ai quatre cours d’un mois à faire.

Ça va bien?

Vraiment! J’avais déjà commencé à faire du travail de substitution, car ma mère est directrice de garderie dans une école. J’en ai fait avant covid, quand j’avais le temps et
que je n’ai pas eu de tournage. Après avoir tourné en Coeur de neige fondante, j’ai beaucoup voyagé, je me suis amusé, et quand je suis revenu, il y a eu un moment où je n’avais ni tournage, ni école, rien. Je venais de vivre ma meilleure vie en voyageant, et j’étais là, sans rien à mon agenda, ni argent entrant non plus. Je me suis demandé ce que j’allais faire, puis j’ai commencé à travailler un peu plus dans le domaine de l’éducation. J’ai fait des activités parascolaires et je me suis éclaté, c’était tellement amusant ! L’idée de s’inscrire au baccalauréat a germé. J’ai hésité entre le faire à temps partiel ou à temps plein et j’ai finalement décidé de m’y consacrer à temps plein en me disant que si j’avais du tournage, ce serait ma priorité. Je veux combiner les deux !

Avez-vous dû concilier travail de comédienne et études ?

Oui, à l’automne, à la mi-session, je tournais Belle-mère et le film Pédalo, et ça a marché. J’ai raté un mois et demi d’école, mais j’ai quand même pu étudier pour mes examens. Quand je tournais Belle-mèreJe révisais mon texte et j’étudiais, car je préparais mes examens.

L’enseignement est-il un plan B pour vous, ou une autre expérience qui vous sera bénéfique ?

Un peu des deux. J’adore l’école, alors pourquoi ne pas continuer si je peux ? En parallèle, j’ai toujours en projet d’étudier à L’inis, une école spécialisée en cinéma, pour avoir une formation pour travailler derrière la caméra. Le monde de l’éducation s’est ouvert à moi, je l’ai adoré, et je me suis dit que c’était une valeur sûre, que cela me serait utile dans la vie en général. Cela pourrait même être utile pour coacher des acteurs ou des enfants. De nombreuses portes peuvent s’ouvrir dans mon environnement avec un baccalauréat en enseignement. À 24 ans, j’ai l’impression que c’est le bon moment pour faire ça. L’éducation et les enfants me fascinent.

Parlons de Belle-mèreune websérie visible sur Tou.tv Extra.

Ce sont huit épisodes de 12 à 15 minutes, et c’est bien ! Je les ai écoutés deux fois, d’abord avec l’équipe, puis avec mon copain, et j’aime beaucoup le concept. C’est sûr que quand on joue dans une production, on a un sentiment d’appartenance parce qu’on en fait partie, mais là, personnellement, ça m’a beaucoup fait rire. J’aime beaucoup l’humour maladroit et j’ai éclaté de rire ! Je trouve ça amusant parce que ça n’arrive pas souvent quand j’écoute quelque chose, et dans ce cas, en plus, c’était un projet auquel j’avais participé. les acteurs sont hilarants. Myriam Fournier, mon Dieu qu’elle est drôle ! Et Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, qui joue mon copain dans la série, est un très bon acteur. Nous avions une excellente alchimie sur le plateau.

La série vous a-t-elle découragé d’avoir un jour un enfant ?

(Elle éclate de rire.) Non, en fait, ça m’a même encouragé à avoir des enfants, mais pas dans le scénario, car c’est parfois catastrophique. Le petit qui jouait le rôle d’Arnaud, le fils du copain de mon personnage, Frédérique, était tellement mignon, j’avais envie de le croquer ! Donc, je dirais que ça vient de réveiller le fièvre de bébé en moi. Je veux bientôt des enfants, je suis dans un moment très, très gaga !

Êtes-vous toujours amoureux?

Oui, avec Cédric, qui est pompier. Nous sommes ensemble depuis un peu plus d’un an. Nous avons de grands projets pour l’avenir, nous voulons avancer ensemble et, bien sûr, nous parlons des enfants. C’est là que nous en sommes !

L’automne dernier, vous êtes également apparu dans le film Pédalon’est-ce pas?

En effet, et ce fut une aventure de tourner ce film. C’était spécial, dans le bon sens du terme. Nous étions une petite équipe car c’est un film à petit budget, et nous tournions dans un station balnéaire à la périphérie de La Havane. Il n’y avait que l’équipage et les figurants qui vivaient là, pas d’autres clients. C’était comme si nous entrions dans un univers à part, c’était spécial. Et Stéphane E. Roy, qui réalise le film, est tellement drôle !

Parlez-nous de votre personnage.

J’incarne Mia, la blonde du personnage de Stéphane E. Roy, une fille qu’il a rencontrée dans un bar deux semaines avant de partir en voyage et qu’il a invité à l’accompagner à Cuba. C’est une jeune femme pétillante qui recherche l’aventure et veut découvrir les autres. Lorsqu’on lui a proposé ce voyage, elle s’est dit : « Pourquoi pas ? L’histoire tourne autour de deux meilleurs amis, Stéphane et Marc Fournier, qui partent en pédalo et ne reviennent pas. Catherine Proulx-Lemay joue la blonde de Marc. Mon personnage me ressemble beaucoup, c’est une personne très facile à vivre. J’ai mis beaucoup de Camille dans Mia. Tout y a été tourné, à l’exception de quelques scènes qui ont été tournées à Montréal. C’était vraiment sympa : on travaillait, mais on voyageait aussi, et quand je ne travaillais pas, j’allais me détendre au bord de la piscine, un daiquiri à la main ! C’était un super projet et j’ai découvert des gens formidables. Je ne connaissais pas Catherine Proulx-Lemay, on a littéralement fait un voyage dans le Sud ensemble, on est allé à La Havane, on a encore vécu des choses… Je pense que le film devrait sortir l’hiver prochain, mais je ne veux pas aller trop loin devant moi. Du moins, c’était les dernières nouvelles.

Votre prochain shooting aura-t-il lieu en juin ?

Justement, dans un film avec Antoine Olivier Pilon. Il incarne un personnage qui part dans le Grand Nord, parce qu’on lui a promis une bonne somme d’argent en allant travailler dans le bâtiment. Et je suis sa petite amie, qui reste ici et qui est comme sa compagne. Mais une fois sur place, il se rend compte que ce n’est pas du tout ce qu’on lui avait promis. Il en parle en restant positif, et j’essaye de le ramener sur terre, mais ça va mal tourner… C’est un film assez psychologique, ça va vraiment être très bien.

Vous occupez-vous toujours du Festival Émergence de Montréal, que vous avez cofondé en 2019 ?

Oui, la cinquième édition aura lieu du 14 au 18 août. Les inscriptions sont ouvertes, les cinéastes peuvent nous envoyer leurs courts métrages et nous aurons de nombreuses activités de projection. C’est un festival pour les réalisateurs de moins de 30 ans, pour leur permettre de prendre pied dans l’industrie. C’est difficile d’être reconnu, d’être pris au sérieux, tant par les institutions (pour les subventions) que par la distribution et la production. Je suis très fier du travail que nous faisons. L’année dernière, il y avait des cinéastes qui tournaient leur premier court métrage et, parmi eux, Justine Martin a vu son film Oasis dans la course aux Oscars. Nous sommes heureux d’être un festival qui permet à tous les jeunes d’avoir la même chance, nous basons nos choix sur les courts métrages avant tout, et nous dénichons vraiment des pépites.

Série Belle-mère est disponible sur Tou.tv Extra. Pédalo sortira en 2024. Pour plus d’informations sur le Festival Émergence de Montréal : festival-emergence.com.

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