En France, au moins une femme enceinte sur six est touchée par le diabète gestationnel, ce diabète qui se révèle pendant la grossesse, plus souvent qu’avant car les femmes conçoivent plus tard et sont plus rondes. C’est le signe d’un essoufflement du pancréas qui, à ce moment-là, peine à sécréter suffisamment d’insuline (qui est également moins efficace) pour décomposer les sucres. C’est pourquoi la glycémie est contrôlée au deuxième trimestre, voire au premier en cas de facteur de risque : âge (plus de 35 ans), surpoids et a fortiori obésité, etc.
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Une glycémie élevée (de la mère, et du fœtus via le placenta) n’est pas sans conséquences… à court terme, avec des bébés plus gros, des césariennes plus fréquentes, des grossesses plus à risque si l’on ne respecte pas une hygiène de vie plus saine. n’était pas suffisant pour abaisser le taux de sucre dans le sang, les antidiabétiques oraux étant contre-indiqués.
Par ailleurs, même si la glycémie redevient normale après l’accouchement, le diabète gestationnel de près d’un tiers des femmes devient, s’il n’est pas pris en compte, un véritable diabète de type 2 en dix ans.
Rééquilibrage alimentaire
Pour contrôler la glycémie pendant la grossesse et éviter le diabète plus tard, on adopte le principe d’une activité physique régulière (trente minutes au moins trois fois par semaine) et d’une alimentation équilibrée sur le long terme. En pratique, les sucres rapidement absorbés sont à éviter au profit des aliments à faible indice glycémique, des féculents répartis tout au long de la journée, des fruits et légumes à tous les repas pour leurs fibres qui ralentissent l’absorption des sucres et limitent ainsi les besoins. du pancréas.
