La science de la nutrition à base de plantes ⋆ Connaissance animale – .

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Notre livre « La science de l’alimentation végétale » complète et élargit notre précédent ouvrage « La meilleure façon de manger végétale » publié au printemps 2022..

Nous nous concentrons ici sur les données scientifiques disponibles au sujet des différents nutriments susceptibles de poser problème ou de susciter des interrogations lorsqu’une personne s’engage dans une démarche de réduction de sa consommation de produits d’origine animale. préciser que les contenues dans ce livre sont réservées aux adultes en bonne santé. Pour les enfants, les personnes âgées et/ou en cas de maladie, nous recommandons de toujours consulter votre médecin et, idéalement, de bénéficier des conseils personnalisés d’une diététicienne experte en régime végétarien.[1].

Encore trop de végétariens gardent le silence sur leur alimentation ou celle de leurs enfants auprès de leur médecin, certainement par peur du jugement, mais cette attitude peut malheureusement avoir des conséquences très néfastes sur la santé. Si votre médecin n’est pas un expert en la matière, vous pouvez l’informer de l’existence du site Végéclic qui est un outil clinique spécifiquement conçu pour accompagner les soignants dans la prise en charge des patients flexitariens, végétariens et végétaliens. Ce site est dirigé par un médecin expert en régimes végétariens et est également membre du conseil scientifique de l’ONAV.

Concernant la formation des professionnels de santé aux régimes végétariens, nous nous réjouissons de l’émergence récente de deux formations complémentaires :

–une formation en e-learning disponible depuis l’hiver 2022 au centre de formation en diététique et comportement. Cette formation de 25 heures intitulée « Alimentation végétarienne : un accompagnement diététique optimisé » est dispensée par la diététicienne Virginie Bach (membres du conseil scientifique de l’ONAV) et le diététicien Florian Saffer.

-un diplôme universitaire « alimentation végétarienne » est proposé depuis 2022 à l’Université Paris-Sorbonne.

Au niveau de la population française, les autorités sanitaires recommandent de réduire significativement la consommation de protéines animales au profit des protéines végétales (flexitarisme), sachant que les protéines animales représentent environ 2/3 des protéines totales consommées actuellement par les Français. En attendant la publication des premières recommandations de l’Anses sur les régimes végétariens[2], Les données scientifiques dont nous disposons nous permettent de dresser le bilan suivant :

-L’utilisation de produits enrichis et/ou de compléments alimentaires (vitamine B12 au minimum) permet de couvrir l’ensemble des besoins nutritionnels d’un végétalien (et un fortiri un végétarien et un flexitarien).

-En supposant qu’aucun produit enrichi et/ou complément alimentaire ne soit consommé, plusieurs études ont évalué la portion minimale d’AP pour couvrir tous les besoins nutritionnels. Selon l’équipe de chercheurs considérée, ce seuil diffère fortement. C’est entre 20 et 50% AP.

-Si l’on intègre les impacts écologiques imputables à la production alimentaire, les régimes alimentaires les plus favorables sont ceux contenant une quantité minimale d’AP.

Ainsi, toutes les données scientifiques actuellement disponibles (au niveau sanitaire et écologique) plaident pour une réduction substantielle de la consommation de produits d’origine animale.

Avec ce deuxième ouvrage, nous espérons modestement contribuer à la diffusion d’une telle information afin que chacun puisse choisir son alimentation de manière libre et informée.

Présentation des auteurs :

Léa Lebrun est diététiste-nutritionniste et psychologue clinicienne. Fabien Badariotti est enseignant SVT et docteur en biologie moléculaire et cellulaire. Ils sont tous deux membres du conseil scientifique de l’Observatoire national des aliments végétaux. ONAV.


[1] Le terme « régime végétarien » est utilisé dans un sens large ; cela inclut le végétarisme et le véganisme.

[2] La publication par l’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de ces recommandations est attendue dans les prochains mois…



Vues des publications : 7

Léa Lebrun

Diététiste et psychologue

 
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