J’espère de nouveaux traitements. Des chercheurs du CNRS et de l’Inserm viennent d’identifier un molécule « ayant un rôle majeur dans le déclenchement de l’inflammation à l’origine des maladies respiratoires allergiques ». Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans la revue Journal de médecine expérimentale le 10 avril.
« Une cible thérapeutique d’intérêt majeur »
Le processus d’inflammation joue un rôle crucial dans les maladies respiratoires allergiques, telles que l’asthme et la rhinite allergique.
Cette molécule de la famille des alarmines, appelée TL1A, est libérée par les cellules de l’épithélium pulmonaire (surface interne des poumons) quelques minutes après l’exposition à un allergène de type moisissure.
Grâce à leurs travaux, les chercheurs ont réalisé que l’alarme TL1A coopère avec une autre alarme pour alerter le système immunitaire de la présence d’un allergène.
Ce double signal d’alarme va stimuler l’activité des cellules immunitaires, qui vont alors déclencher une cascade de réactions en chaîne responsables d’une inflammation allergique », expliquent les scientifiques dans un communiqué.
Selon eux, cette molécule constitue une « cible thérapeutique d’intérêt majeur » pour le développement de nouveaux traitements des allergies respiratoires.
Dans quelques années, des traitements basés sur des anticorps bloquant l’alarmine TL1A pourraient bénéficier à des patients souffrant d’asthme sévère ou d’autres maladies allergiques », espèrent les chercheurs.
En France, au moins 17 millions de personnes sont touchés par des allergies respiratoires.
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