une des molécules responsables de l’inflammation identifiée, le traitement à proposer ? – .

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Yasmina Kattou // Crédit photo : SCIENCE PHOTO LIBRARY / R3F / Science Photothèque via AFP
12h30, le 12 avril 2024

Le retour du pollen signale également le retour de l’asthme chez certaines personnes allergiques. Signe des millions de Français touchés par ce problème, un traitement très efficace pourrait rapidement être trouvé grâce à l’identification d’une des molécules responsables du déclenchement de l’inflammation.

Nez qui coule, yeux qui piquent… Les beaux jours sont de retour et avec eux, le pollen. Un véritable cauchemar pour les 17 millions de personnes allergiques. Parmi eux, 4 millions souffrent d’asthme. Mais pour eux, une découverte est porteuse d’espoir : des chercheurs français du CNRS ont identifié l’une des molécules responsables du déclenchement de l’inflammation, à l’origine des allergies respiratoires et de l’asthme.

Une molécule présente en chacun

TL1 A est le nom de cette molécule qui tapisse les poumons. La molécule fait partie d’une famille particulière : les « alarmines ». S’il porte ce nom c’est qu’en présence d’allergènes, il s’alarme d’activer le système immunitaire explique Jean-Philippe Girard, directeur de recherche INSERM et co-auteur de l’étude. “Le poumon fabrique chez moi comme chez vous des produits de base, ces molécules, qui sont prêtes à être libérées et à tirer le signal d’alarme”, explique-t-il au micro d’Europe 1.

«C’est ce qui déclenche toute l’inflammation et provoque des exacerbations de l’asthme chez les asthmatiques. Ils peuvent aller à l’hôpital et certains peuvent mourir selon la gravité de la maladie. , il continue. Environ 1 000 personnes meurent chaque année d’asthme.

« Les alarmins sont au tout début de la cascade des réactions inflammatoires »

D’autant que parmi les 4 millions d’asthmatiques, un sur deux ne répond pas aux traitements traditionnels et risque une très forte réaction allergique. Grâce à la découverte de cette molécule, de nouveaux traitements basés sur des anticorps monoclonaux pourraient voir le jour.

« Les anticorps contre les alarmines suscitent beaucoup d’intérêt. Les alarmines sont au tout début de la cascade de réactions inflammatoires. Donc, en bloquant les alarmins, on bloque tout », conclut-il. Le chercheur espère que les premiers essais cliniques seront lancés d’ici cinq ans.

 
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