L’Opéra de Paris, le Louvre et d’autres institutions culturelles touchées par les coupes budgétaires

L’Opéra de Paris, le Louvre et d’autres institutions culturelles touchées par les coupes budgétaires
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Ces coupes budgétaires font partie des 10 milliards d’euros d’économies « immédiates » annoncées mi-février par Bercy, après le dérapage du déficit public l’an dernier.

France Télévisions – Éditorial Culture

Publié le 05/04/2024 15h55

Mise à jour le 04/05/2024 16:19

Temps de lecture : 2 minutes

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Des salariés devant la pyramide du musée du Louvre, à Paris (France), le 15 janvier 2024. (MUSTAFA YALCIN/ANADOLU/AFP)

L’Opéra de Paris, la Comédie-Française, le Louvre… Les grandes institutions culturelles ont vu leurs budgets réduits de plusieurs millions d’euros dans le cadre des économies décidées par le gouvernement pour 2024, a-t-on appris vendredi 5 avril auprès de l’AFP auprès du ministère de la Culture.

« L’Opéra de Paris est concerné à hauteur de 6 millions d’euros, la Comédie-Française pour 5 millions, le musée du Louvre pour 3 millions, Sèvres-Mobilier national et l’Académie de France à Rome pour un million d’euros chacun, le Théâtre de La Colline et le Théâtre national de Chaillot à 500 000 euros chacun», a détaillé le ministère, confirmant une information de presse. Des coupes budgétaires, en raison d’un déficit public qui s’est établi à 5,5% du produit intérieur brut, bien au-dessus des attentes du gouvernement (4,9%).

Dans la Culture, où les économies demandées atteignent un peu plus de 200 millions d’euros (dont 96 millions concernent la création et 100 millions pour le patrimoine), Rachida Dati a assuré qu’elle s’appuierait principalement sur des crédits de réserve, notamment pour soutenir le spectacle vivant en régions. Ce “réserve de précaution» sert à couvrir les imprévus budgétaires de l’année.

Il ne manquera pas un euro dans les territoires», a lancé Rachida Dati pour tenter de rassurer le monde du spectacle vivant. Sous-entendant que les institutions nationales, sous la tutelle directe de l’État et situées à Paris, pourraient mettre la main à la poche.

Interrogées vendredi par l’AFP, ces institutions n’avaient pas reçu officiellement de notification. Mais, selon le ministère, les montants cités ont été stoppés. Alors que Rachida Dati n’a pas caché sa candidature à la mairie de Paris en 2026, ces annonces ont fait réagir Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo : «Il existe deux approches en matière de finances publiques : protéger les services publics ou les supprimer. Rachida Dati a choisi son camp. Le ministre de la Culture prévoit 15 millions d’euros d’austérité pour les musées et théâtres parisiens, qui n’auront d’autre choix que de renoncer à leur mission de service public“, a-t-il assuré sur X.

 
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