Les auteurs de la lettre sont trois employés de la VRT, qui affirment connaître 24 victimes. L’élue socialiste Katia Segers et la libérale Stéphanie D’Hose ont cité jeudi des passages faisant état d’un leadership toxique, de comportements abusifs, de favoritisme, d’intimidation, de manipulation, de politiques de division, de discrimination. Le problème serait présent depuis certainement sept ans.
Le courrier est « lourd », précise Stéphanie D’Hose. “C’est notre devoir de le mentionner.” Selon Katia Segers, il devrait même y avoir « un audit » au sein de la VRT, « où règne une culture de la peur ».
Le ministre Benjamin Dalle a souligné que n’importe qui aurait pu envoyer cette lettre. « Nous ne savons pas si c’est correct à 100 % ou à 0 %, nous n’en avons aucune idée. Je ne vois pas quel rapport cela a avec le débat.
Ce débat au Parlement flamand intervient après un rebondissement dans l’affaire Bart De Pauw, avec la décision de la VRT de diffuser enfin une série documentaire donnant la parole aux victimes. Le présentateur et producteur a été condamné en 2021 à six mois de prison pour avoir harcelé sexuellement cinq femmes. Le PDG de la VRT, Frederik Delaplace, avait initialement décidé d’annuler la série. Une décision « unilatérale » dénoncée par des personnalités des secteurs culturels et médiatiques flamands.
