Festes-et-Saint-André. Le court-métrage est célébré à Bouriège

Festes-et-Saint-André. Le court-métrage est célébré à Bouriège
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Samedi 23 mars, à la salle communautaire de Bouriège s’est tenue la deuxième édition du Festival du court métrage, organisé par l’Arep (Association d’éducation populaire rurale). Cet événement a été organisé dans le cadre d’une manifestation nationale qui se déroule du 20 au 26 mars et vise à exposer la magie du court métrage au plus grand nombre. Les organisateurs de la soirée ont puisé dans un vaste catalogue de courts métrages allant de 1900 pour le plus ancien (Mélies) à 2023 pour le plus récent. De quoi balayer plus d’un siècle de cinéma. Cette année, de nombreux films étaient liés au sport, notamment les Jeux Olympiques.

Le parti était divisé en deux parties ; le premier était réservé aux enfants et proposait cinq courts métrages, quatre d’animation, très poétiques et aux graphismes magnifiques, et un film de Jacques Tati, L’école des facteurs, de 1946. Ce dernier, qui met en scène un facteur (Jacques Tati lui-même) devant rejoindre à l’heure l’avion de l’Aéropostale, truffé de gags visuels, a suscité de vives réactions auprès du jeune public. Ce qui montre qu’un film vieux de presque 80 ans, en noir et blanc, n’a pas pris une ride !

La deuxième partie de la soirée était divisée en deux parties : d’abord des films tout public, puis des courts métrages réservés aux adultes uniquement.

Cette année, les sujets ont alterné préoccupations écologiques et climatiques avec des thématiques plus sociétales (déménagement, vieillesse, couples…) jouant sur une large palette d’émotions, du sérieux au joyeux. On se souviendra, dans le film La charge mentaleDenis et Céline, si beaux dans leur difficulté à dire je t’aime, ou la phrase d’une grand-mère jouant au bingo et au loto avec son petit-fils : “Si tu joues avec la vie, elle jouera avec toi”. Sans oublier Chiens verts, version populaire cinquantenaire de la mythique équipe de football stéphanoise. La force du court métrage est de capter la vie dans un temps limité, parfois en quelques minutes comme dans l’extraordinaire Le figuier par Jimmy Conchou.

Le public est venu nombreux, en famille, pour partager à la fois les films et un repas sous forme d’auberge espagnole dans une ambiance chaleureuse.

Nous attendons avec impatience la prochaine édition.

 
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