Crescendo en coeur rend hommage à son chef de chœur

Les choristes ont célébré la renaissance de leur chœur désormais sous la direction de Françoise Cool. Beaucoup d’émotions et de joie pour remercier le généreux chef de chœur.
Jeudi 21 mars, Françoise Cool a rejoint sa nouvelle chorale au club house du stade de rugby Alary à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne), un peu surprise d’y retrouver Jean-Philippe Bésiers, le maire de la ville.

Et son étonnement fut à son comble, lorsque Jean-Luc Peyrusse prit la parole pour lui annoncer que ce déjeuner était en son honneur, “nous voulons te dire qu’on t’aime et que tu nous dis tellement merci” annonce Jean- Luc avant de commencer la chorale. Une quarantaine de choristes interprètent alors un air connu avec des paroles modifiées pour l’occasion. Françoise est émue, au bord des larmes.

Jean-Philippe Bésiers la complimente également : « Je ne sais pas chanter, mais je vous félicite pour votre engagement. Je salue également votre esprit rassembleur, vous avez été professeur de piano à l’école de musique pour le bonheur de vos élèves et aujourd’hui, vous enseignez cette chorale avec le même enthousiasme. Merci “. Vient l’heure des cadeaux, Françoise est assez surprise lorsqu’elle sort de l’emballage un tableau avec un piano à queue et une quarantaine de signatures de chanteurs. Tout le monde veut alors l’embrasser et lui dire encore et encore combien elle compte pour eux.
Crescendo en coeur est effectivement une jeune chorale, puisqu’elle n’a qu’un an, mais les membres se connaissent depuis longtemps.

Une renaissance guidée par l’amitié

Tous faisaient partie d’un ensemble vocal qui eut beaucoup de mal à suivre un leader intransigeant jusqu’à l’explosion du groupe. Mais les choristes ne voulaient pas abandonner, alors ils ont créé une nouvelle chorale en demandant à Françoise de les guider. Ce n’était pas son métier, mais elle a accepté et elle ne le regrette pas. « Je suis à la retraite depuis sept ans, mais j’ai longtemps accompagné la chorale de l’école de musique, donc je n’ai pas eu trop de difficultés. Je reconnais cependant que diriger une chorale demande beaucoup de travail, mais je m’en sens capable, d’autant que je suis soutenu par toute l’amitié de mes chanteurs. Bien sûr, ils sont souvent dissipés donc il faut canaliser leur énergie, je les comprends, les échanges sont aussi une raison pour venir dans une chorale” explique chaleureusement Françoise avant d’accepter le verre tendu par Jean-Luc Peyrusse qui ne cesse de lui demander . remercier.