« Il existe encore beaucoup de préjugés à l’égard des personnes séropositives », regrette le directeur et ancien militant d’Act Up Robin Campillo

Le réalisateur du film “120 battements par minute” s’exprime sur franceinfo vendredi, à l’occasion du début de la trentième édition du Sidaction.

« Il existe encore beaucoup de préjugés à l’égard des personnes séropositives ou vivant avec le VIH »regrette vendredi 22 mars sur franceinfo Robin Campillo, réalisateur du film 120 battements par minute sorti en 2017, dans lequel il revient sur ses années de militantisme au sein de l’association Act Up Paris. La 30e édition du Sidaction débute vendredi 22 mars et durera jusqu’à dimanche. Actuellement en France, 200 000 personnes vivent avec le VIH.

Robin Campillo regrette d’autant plus ces préjugés que « révolutions dans le traitement et la prévention » ont eu lieu depuis le début de la lutte contre le sida. Il revient ensuite sur ses premières années de militant : “Quand nous étions chez Act Up, nous n’aurions jamais imaginé qu’un jour nous arriverions à des traitements comme ceux d’aujourd’hui et à tous ces outils dont nous disposons actuellement.”

Lorsqu’on lui demande si nous avons fait des progrès, il répond : “Je pensais qu’on avait progressé mais quand je vois les chiffres des associations ou du Sidaction sur l’ignorance qui est revenue” il avoue avoir des doutes. Pour lui, il faut continuer à communiquer : « Moins il y a de communication, plus l’ignorance revient. »