Cette amélioration vise à répondre aux besoins des professionnels. Grâce à des trains plus modernes, 300 000 sièges seront déjà déployés d’ici 2025.
Le Figaro Nantes
600 000 places supplémentaires seront déployées par la SNCF sur l’axe Paris-Nantes d’ici 2026. Dont 300 000 dès 2025. « Nous constatons une forte demande de la part des professionnels à Nantes »explique à Figaro Franck Dubourdieu, directeur du TGV Atlantique, contacté par téléphone au lendemain de cette annonce.
Cette augmentation ne se fera pas via de nouveaux trains, mais via une augmentation de la capacité des installations déjà existantes. Actuellement, 500 passagers peuvent être transportés dans un train. À partir de mi-décembre, de nouvelles rames Océane, plus modernes, arriveront progressivement tout au long de l’année prochaine, d’une capacité de 556 places.
Fin 2025, l’autre opération consistera à faire basculer le train de 17h40 vers un train double. Au retour de leur journée de travail, les ligériens pourront donc bénéficier de 556 places supplémentaires. « Nous avons des changements ailleurs et dans le sud-ouest. Cela nous permet de réaffecter les trains de manière différente. »détaille Franck Dubourdieu. “On constate aussi qu’il y a une vraie appétence pour Nantes le week-end, notamment avec toutes les activités culturelles”souligne le directeur, mais l’offre est déjà importante, les améliorations s’adressent en priorité aux travailleurs.
Des clôtures pour prévenir les accidents de sangliers
Parmi les avancées, la question d’une ligne à grande vitesse directe sur toute la liaison Nantes-Paris n’est pas à l’ordre du jour. La présidente des Pays de la Loire Christelle Morançais l’a proposé au patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou en 2023, afin de relier les deux villes en moins de 2 heures. Aujourd’hui, la majorité des trajets dépassent les 120 minutes. « Pour pouvoir faire cela, il faudrait des installations différentes »raconte Franck Dubourdieu. Et ce serait très cher.
En revanche, des clôtures seront installées le long des voies entre Le Mans et Nantes dans les années à venir, “pour éviter collisions d’animaux » comme des sangliers. Par ailleurs, une station de maintenance sera créée à Nantes, dans le secteur de Chantenay, “dans les années à venir”. Actuellement, la maintenance se fait uniquement à Paris. Cette décentralisation permettra de faire circuler encore plus de trains. Et de créer une cinquantaine d’emplois.
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