La France fournit une aide d’urgence de 10 millions d’euros et du matériel médical au Liban

La France fournit une aide d’urgence de 10 millions d’euros et du matériel médical au Liban
La France fournit une aide d’urgence de 10 millions d’euros et du matériel médical au Liban

Premier diplomate occidental de haut rang à se rendre au Liban depuis l’intensification des frappes israéliennesle chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot est arrivé dimanche soir à Beyrouth. Il a remis une aide sanitaire d’urgence au ministre libanais de la Santé, Firass Abiad, qui “remercié” pour ça “don de 11 tonnes et demie”. Une aide d’urgence de dix millions d’euros a également été débloquée pour « soutenir les organisations humanitaires déployées sur place, dont la Croix-Rouge libanaise », explained Jean-Noël Barrot.

L’arrivée du ministre français des Affaires étrangères coïncide avec l’annonce du décès d’un deuxième Français dans des circonstances non encore précisées. Une Française de 87 ans est décédé le 23 septembre après une « forte explosion » dans un village du sud du pays. Pour l’instant, la France n’a annoncé aucune opération de rapatriement et n’a pas ordonné d’évacuations. Parmi ses plus de 20 000 ressortissants, neuf sur dix ont une double nationalité.

Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, accueilli par le ministre libanais de la Santé, le 29 septembre ©AFP
Ministère libanais de la Santé / Ha / ANADOLU / Anadolu

Première frappe israélienne au cœur de Beyrouth

L’armée israélienne a mené lundi une frappe au cœur de Beyrouth, la première depuis le déclenchement des hostilités entre Israël et le Hezbollah il y a un an. Si ces derniers jours, l’armée israélienne a bombardé à plusieurs reprises la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste, c’est la première fois qu’elle vise le cœur de la capitale depuis le début du front ouvert par le Hezbollah le 8 octobre. au lendemain de l’attaque sans précédent du Hamas palestinien en Israël.

Ce raid intervient alors que l’armée israélienne maintient sa pression militaire contre le Hezbollah pour la huitième journée consécutivevia des frappes violentes contre ses bastions à travers le Liban, trois jours après avoir tué son leader Hassan Nasrallah. Lundi avant l’aube, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé des dizaines de cibles du Hezbollah dans la région de la Bekaa, notamment “des dizaines de lanceurs et de bâtiments où étaient stockées les armes”. Raids israéliens dimanche au moins 105 mortsselon le ministère libanais de la Santé.

Après un an d’échanges de tirs transfrontaliers avec le Hezbollah et les formations alliées, l’armée israélienne a intensifié ses bombardements à partir du 23 septembre pour permettre le retour vers le nord d’Israël de ses habitants déplacés par les échanges de tirs.

«Grande inquiétude»

Cette situation fait craindre à la communauté internationale une conflagration régionale. Guerre totale au Moyen-Orient “à éviter”a exhorté le président américain Joe Biden, après avoir qualifié la mort de Nasrallah de « mesure de justice ». L’Arabie Saoudite, acteur majeur de la région et influent au Liban, a de son côté appelé au respect de la «souveraineté et intégrité territoriale » de ce pays, exprimant son “grande inquiétude” face à l’intensification du conflit entre le Hezbollah et Israël, en pleine offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Selon le Premier ministre libanais Najib Mikati, près d’un million de personnes aurait pu être déplacée par les bombardements israéliens, soit selon lui le plus grand déplacement de population de l’histoire du pays. Le Programme alimentaire mondial a annoncé une opération d’urgence pour fournir une aide alimentaire à un million de personnes.

 
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