plusieurs syndicats appellent à la grève mardi 1er octobre, à quoi s’attendre ?

plusieurs syndicats appellent à la grève mardi 1er octobre, à quoi s’attendre ?
plusieurs syndicats appellent à la grève mardi 1er octobre, à quoi s’attendre ?

“C’est le match retour contre la réforme des retraites”, a assuré cette semaine la numéro un de la CGT Sophie Binet. “Nous pouvons obtenir son abrogation, c’est ce que montre la déclaration de Michel Barnier, le rapport de force est de notre côté”, a-t-elle jugé sur Franceinfo.

Lors de sa première interview télévisée il y a une semaine, le Premier ministre s’est dit prêt à « améliorer » la très controversée réforme qui a porté l’âge de la retraite à 64 ans. La CGT, deuxième syndicat de France, avait appelé fin août à se joindre à la mobilisation initiée par l’intersyndicale des retraités pour réclamer notamment « l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et des retraites, l’égalité entre les femmes et les hommes ». et les hommes, le financement de nos services publics.

La manifestation parisienne, qui s’élancera de la place Denfert-Rochereau à 14 heures, devait initialement coïncider avec la présentation du budget à l’Assemblée, qui a finalement été reportée. Elle aura lieu juste avant le discours de politique générale du Premier ministre, à 15 heures, qui fixera le cap de sa politique alors que de nombreuses questions sociales (assurance chômage, emploi des seniors notamment) restent en suspens.

178 lieux de rassemblement

Cette première mobilisation de rentrée pourrait cependant s’avérer assez faible, selon une Source syndicale, citant des “retours du terrain (qui) ne sont pas bons”.

Vendredi, la CGT a recensé 178 lieux de rassemblement (à titre de comparaison, le syndicat en comptait plus de 200 le 1er mai, et 250 lors de la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites en juin). La CGT et Sud Rail (Solidaires) appellent les cheminots à la grève.

Sophie Binet jugeait néanmoins encore mercredi qu'”il faut que les salariés fassent grève, manifestent en nombre pour qu’on soit entendu et qu’on puisse changer la donne”. « Inquiète » après sa rencontre avec Michel Barnier, la dirigeante syndicale a confié à la presse « ne pas avoir eu de réponses sur les questions sociales ».

Solidaires (non représentatif) se joint également aux cortèges en « réaction concrète au résultat des élections européennes et législatives ». Pour combattre l’extrême droite, il faut répondre à « une colère sociale qui perdure depuis des années », plaide la co-déléguée Murielle Guilbert.

« Mettre fin à la précarité étudiante »

Plusieurs organisations de jeunesse, dont le Syndicat des Etudiants, l’Unef, la Fidl et l’Union Syndicale Lycéenne seront également mobilisées. « Nous appelons les jeunes […] s’opposer à la politique de ce gouvernement”, écrivent-ils dans un communiqué commun, réclamant entre autres “un revenu étudiant pour mettre fin à la précarité étudiante” et la “démission” d’Emmanuel Macron et Michel Barnier.

Reste que le front syndical n’est cette fois plus solidaire : contrairement à la mobilisation pour le pouvoir d’achat de l’année dernière ou à la bataille unie contre la réforme des retraites, la CFDT, FO, la CGE-CGC, la CFTC et l’Unsa ont refusé de se joindre à la mobilisation le Mardi. “Ce n’est pas dans l’habitude de la CFDT de dire ‘parce qu’il y a une rentrée, il y a une mobilisation'”, a fait valoir le numéro 2 de l’organisation, Yvan Ricordeau.

Avant une grande manifestation, “il faut pouvoir mobiliser les entreprises et les administrations entre la déclaration de politique générale du Premier ministre et avant le débat parlementaire sur les retraites (31 octobre, NDLR)”, estime le leader de FO Frédéric Souillot.

 
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