Élevée par son père dans une petite ville au milieu du désert du Nouveau-Mexique, Parker devient soldat des forces spéciales américaines. Lorsque son père est décédé, tué dans l’effondrement de la mine qu’il possédait sur son terrain, à proximité du bar qu’il dirigeait, elle est revenue sur place, et a rapidement soupçonné qu’il s’était passé autre chose qu’un accident. . D’autant qu’Elvis, fils d’un puissant homme politique local et frère d’une de ses ex, semble mêlé à d’étranges trafics…
Jessica Alba cède à son tour à la mode du film d’action à son image, peut-être après avoir goûté au terrain dans la série “Los Angeles : Bad girls”, dérivée de la saga “Bad Boys”. Suivant les traces de Jennifer Lopez, qui a livré “La Mère” et “Atlas” sur Netflix, elle apparaît ici comme une femme coriace qui n’a pas peur du combat, manie habilement les armes et les coups, et rend la justice. Dans un élan créatif décomplexé, les publicistes du film évoquent même un croisement entre Rambo et John Wick !
Une promesse alléchante, mais qui est malheureusement loin d’être tenue. Si Jessica Alba, toujours rayonnante, fait de son mieux dans les scènes d’action et n’hésite pas à mettre en avant la communauté Latina aux Etats-Unis (elle a des origines mexicaines par son père), elle n’est pas servie par un scénario plus que routinier et sans des surprises.
Quant à la réalisation, confiée à Mouly Surya, un Indonésien dont « Marlina, la tueuse en quatre actes » avait été présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2017, elle peine à mener à bien son intrigue, souffrant visiblement d’un manque de rigueur. budget. Même si le film est actuellement numéro 1 du top 10 de Netflix, il fait plus penser à une nouvelle vidéo proposée en seconde partie de soirée sur les chaînes les plus désargentées de la TNT qu’à un blockbuster pétaradant.
