Élève de Jeanne Herry avec Elodie Bouchez, Sandrine Kiberlain et Gilles Lellouche, sorti en 2018, aborde avec sensibilité la difficulté de l’adoption (dont l’actrice Ingrid Chauvin parlait en 2020), et notamment le parcours du combattant auquel sont confrontées les mères célibataires candidates à l’adoption en France. Ce soir, France 2 diffuse en première partie de soirée, à partir de 21h10, ce long-métrage qui a marqué le retour d’Elodie Bouchez, largement absente du cinéma ces dernières années.
Les bébés, acteurs dociles
Pour son deuxième film, après Elle l’adoreJeanne Herry, la fille de Miou-Miou et Julien Clerc, raconte les premières semaines de vie d’un bébé abandonné à la naissance par sa mère et pour qui les services sociaux doivent retrouver des parents. Les nourrissons sont au cœur de cette fiction. Mais si le travail des enfants est très réglementé au cinéma, il l’est encore plus pour les bébés. Les contrôles et les obligations sont extrêmement importants, obligeant les productions à utiliser des bébés différents pour le même rôle. Le tournage de Élève n’a pas dérogé à la règle, un très grand casting a été organisé pour trouver les nouveau-nés correspondant au profil. Les dangers étant souvent présents lors des tournages avec des enfants et des nouveau-nés, il semblerait que les plus petits sélectionnés pour Élève étaient sages. Elodie Bouchez a confié en interview que le bébé avec lequel elle tournait était plutôt facile. Il n’était pas non plus avare de gazouillis lors des prises, empiétant sur ses lignes.
Élève : L’astuce trouvée pour protéger les bébés acteurs
Il y a de nombreuses photos avec des bébés Élève. Pour respecter leurs horaires de travail mais surtout pour les protéger émotionnellement, le réalisateur n’a pas souhaité avoir de vrais nourrissons dans certaines scènes. “S’agissant d’un film qui montre la réceptivité des bébés au langage verbal, il n’était pas question de prendre des risques, de les mettre en situation […] des scènes où ils auraient entendu « ta mère ne voulait pas de toi », etc.» avait expliqué Jeanne Herry. Pour les protéger, le réalisateur a donc eu recours à la supercherie : ce sont des bébés en plastique qui ont été utilisés dans les scènes considérées comme les plus sensibles. Attention, il ne vous reste plus beaucoup de temps pour le regarder sur Netflix !