CRITIQUE – Inspiré par les photos de Danny Lyon, le réalisateur de Boue Et Mettre à l’abri orchestre le tumulte d’un gang de motards dans les années 1970.
Moteur! Plus que jamais, la formule technique est de mise. Les pots d’échappement grondent, les grosses voitures rugissent. Inspiré des photos (en noir et blanc) de Danny Lyon, le film (en couleurs) se concentre sur un gang de motards basé à Chicago. Les motardsdivisé en deux parties, est constitué d’entretiens réalisés en 1969 et 1973. La méthode – voix off, flashbacks, arrêts sur images – rappelle Les affranchis. Kathy (Jodie Comer) raconte sa passion tumultueuse pour Benny (Austin Butler, fraîchement sorti deElvis ). Elle le rencontre dans un bar. Il est adossé à la table de billard, ressemblant à James Dean. Sa veste en cuir indique qu’il appartient aux « Vandales ». Refuser de le retirer du territoire ennemi lui vaudra une solide raclée. Le chef du gang (Tom Hardy) adopte des postures comme Brando dans L’équipe sauvage. Nous ne lui faisons pas ça. Laconique, il règne sur ses troupes.
La jeune brune et lui vont rivaliser pour l’affection du courageux Benny, capable de griller…
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