Avec “Paradis Paris”, Marjane Satrapi signe un film choral très inégal – rts.ch

Avec “Paradis Paris”, Marjane Satrapi signe un film choral très inégal – rts.ch
Avec “Paradis Paris”, Marjane Satrapi signe un film choral très inégal – rts.ch

La réalisatrice d’origine iranienne Marjane Satrapi est de retour avec « Paradis Paris », sorti le 12 juin. Une fiction chorale avec Monica Bellucci, André Dussollier, Rossy de Palma, Roschdy Zem et même Alex Lutz qui se perd en multipliant et en entremêlant les intrigues.

A Paris, cinq histoires et destins se succèdent, s’entrelacent et se répondent sans jamais se croiser. Ancienne star de l’opéra, Giovanna fulmine. Si elle a été déclarée morte par erreur, les hommages de la presse ont tardé à arriver. Mike est un cascadeur métaphysique anglais qui s’interroge sur la mort. Dolorès est une mère mystique, tandis que Marie-Cerise est une adolescente harcelée et suicidaire qui tombe amoureuse de son ravisseur, le patron du café Xavier joue le contre-philosophe et Edouard, animateur d’émissions policières, voit sa mortalité se souvenir de lui.

Et si, face à la mort, le mieux était encore de vivre, se demande la réalisatrice Marjane Satrapi dans « Paradis Paris », un film choral au casting cinq étoiles réunissant Monica Bellucci, André Dussollier, Rossy de Palma, Roschdy Zem et même Alex Lutz.

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Une fiction labyrinthique qui s’égare

L’autre sujet et personnage majeur du long-métrage, comme son titre l’indique, est la Ville Lumière, filmée ici sous toutes les coutures par le cinéaste d’origine iranienne. « Paradis Paris » apparaît ainsi comme une fiction labyrinthique, un puzzle ou un jeu de l’oie parisien qui, à force de multiplier les intrigues dans le décor de la capitale, finit malheureusement par se perdre et nous égarer.

Appétit de Marjane Satrapi finit même par ressembler « à un film à sketches mal ajusté, à cause d’un montage mal fait qui précipite chaque histoire et ne fait vraiment exister aucun personnage dans sa temporalité », estime Rafael Wolf, critique de cinéma de la RTS, dans Vertigo. spectacle le 12 juin.

La cinéaste, qui a débuté comme auteur et scénariste de bandes dessinées et a adapté avec succès sa bande dessinée autobiographique « Persépolis » (Prix du jury au Festival de Cannes 2007, César du meilleur film et de la meilleure adaptation en 2008) pour le cinéma, avait pourtant signé jusqu’ici voici des fictions plus intéressantes que ce « Paradis Paris » très inégalitaire. Elle fait mieux avec les comédies « La bande des Jotas », sur la folle conversion d’athlètes en tueurs à gages, et la plus horrifique « The Voices ».

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« Paradis Paris » de Marjane Satrapi, avec Rossy de Palma, Monica Bellucci, André Dussollier, Eduardo Noriega, Roschdy Zem, Alex Lutz. A voir dans les cinémas francophones depuis le 12 juin 2024.

 
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