« Il fait nuit, tout le village s’endort… » Loups-garousle film, intègre à 100% Les Loups-Garous de Thiercelieux dans sa narration. C’est même une version très particulière du jeu, entièrement réalisée en bois, qui transportera la famille Vassier d’aujourd’hui jusqu’en 1497 dans la célèbre ville de Thiercelieux, alors en proie aux attaques de bêtes féroces. Pour revenir au 21e siècle, une seule solution, démasquer les loups-garous.
Avec son scénario à mi-chemin Visiteurs (pour le choc modernité-Moyen Âge, et Jean Reno) et Jumanji (pour le jeu de magie), Loups-garous se veut un divertissement familial accessible à tous, et le fait relativement bien. Le film s’appuie principalement sur ses personnages principaux, les parents Vasseur (Franck Dubosc et Suzanne Clément) en quête d’une seconde flamme ou le grand-père (Jean Reno), souffrant de pertes de mémoire. A l’inverse, les enfants de la famille (incarnés par Lisa Do Couto Texeira, Raphaël Romand et Alizée Caugnies) voient leurs arcs narratifs arrêtés avant même de commencer.
Des anachronismes à gogo
Mais la bonne humeur générale prévaut, surtout lorsqu’il faut creuser les anachronismes, entre discours sur le burn-out adressés aux paysans hagards et chansons de Johnny Hallyday. Le film réalisé par François Uzan (un habitué de Netflix, il est le co-créateur de la série Lupin et En place) s’autorise même un gag récurrent assez savoureux à base de flèches.
Loups-garous est donc un joli film dans son genre. Inutile de lui en demander davantage.
Loups-garoussur Netflix à partir du 23 octobre. Durée : 1h35.
