5 pépites et blockbusters à (re)voir absolument

Le Festival VOD dure 8 jours, du 16 au 23 octobre, et c’est l’occasion de profiter de plein de bons films pour très peu d’argent. Petite sélection.

Du blockbuster d’action spectaculaire au film d’art et essai intimiste, tous les goûts sont disponibles en VOD. C’est souvent un excellent moyen de (re)voir des films qu’on a ratés (ou pas) en salles. Et quand cela coûte moins cher qu’un sandwich bas de gamme, il n’y a aucune raison de s’en priver. En effet, du 16 au 23 octobre, la VOD démarre à 2 euros en location et 5 euros en achatet ce au sein de 8 plateformes différentes : Arte Boutique, Canal VOD, Filmo, Orange, Pathé home, Premiere Max, UniversCiné et Viva. Tous les détails sont ici !

Écran Large en a profité pour concocter une petite sélection de sorties (très récentes) visibles à cette occasionaussi bien au rayon blockbuster qu’au rayon pépites à découvrir. Profitez de votre nourriture.

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Et nous aurions pu en mettre beaucoup plus

Vermines

  • Sortie : 27 décembre 2023
  • Durée : 1h46
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Leur vision est basée sur le mouvement

De quoi s’agit-il : Un jeune homme qui aime garder tout un tas d’animaux exotiques dans son appartement de banlieue laisse un jour s’échapper une dangereuse araignée… qui va rapidement donner naissance à des bébés. Beaucoup de petits. Pas si petit.

Pourquoi ça vaut absolument le coup de (re)voir : C’était L’horrible surprise de 2023. Personne ne s’attendait à ça Verminesréalisé par Sébastien Vaniček (recruté depuis par Sam Raimi pour diriger le prochain Mal mort) et scénarisé par Florent Bernard, jusqu’ici plus connu pour son humour (il est entre autres animateur de l’émission Diffusion), conquiert les fans d’horreur (et les profanes du genre) à ce point.

Jouant presque à huis clos dans un bâtiment entier, Vermines provoque la claustrophobie, la paranoïa et, bien sûr, l’arachnophobie. Mais au-delà de ses effets, d’autant plus impressionnants qu’ils ont été réalisés avec très peu de moyens, c’est par son sous-texte sur les banlieues et ses habitants, considéré comme la vermine d’un systèmece que le film marque le plus. On se souvient aussi de son message amer sur la difficulté de lâcher prise sur un passé heureux dont le souvenir reste dans la vie du héros comme une couche de poussière suffocante et… de toiles d’araignées.

La salle des professeurs

  • Sortie : 6 mars 2024
  • Durée : 1h39
Léonie Benesch dans La salle des professeursLéonie Benesch dans La salle des professeurs
Un cri de rage et de désespoir

De quoi s’agit-il : Plusieurs vols ont lieu dans la salle des professeurs d’un petit collège allemand. Carla, professeur de mathématiques, mène l’enquête et va rapidement en subir les conséquences.

Pourquoi ça vaut absolument le coup de (re)voir : Réalisé par Ilker Çatak, La salle des professeurs est un véritable coup de poing venu d’Allemagne, un thriller psychologique absolument captivant. En plaçant l’intrigue de son histoire au sein d’un collège, le cinéaste donne une vraie originalité à son film et revisite le genre du thriller. Une façon pour lui, dans un premier temps, de livrer un huis clos intense, paranoïaque et authentique au sein du corps enseignant.

Mais plus passionnant encore, à travers les recherches de Carla (superbement interprétée par Leonie Benesch) et les conséquences de ses découvertes, Ilker Çatak dresse finalement le portrait d’une micro-société. L’occasion rêvée de remettre en question une myriade de maux actuels, entre cancel culture, injustices raciales, parole de victimes, fake news… et aussi de poser les bases du civisme et de la tolérance. Un thriller pédagogique en somme.

Furiosa : une saga Mad Max

  • Sortie cinéma : 22 mai 2024
  • Durée : 2h28
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Visage sale, littéralement

De quoi s’agit-il : De la jeunesse de Furiosa, avant qu’elle ne devienne empereur d’Immortan Joe.

Pourquoi ça vaut absolument le coup de (re)voir : Parce que nous n’avons pas un nouveau film de George Miller tous les quatre matins, encore moins un nouveau Mad Max. Alors oui, Furieux est un film Mad Max sans Max, mais c’est tout l’intérêt de ce prequel qui prouve à ceux qui doutaient encore que cet univers post-apo peut parfaitement s’incarner indépendamment de son héros, Route de la fureur ayant déjà prouvé que la saga n’était liée ni à Mel Gibson ni aux années 80.

Avec FurieuxMiller ne rejette pas ses travaux antérieurs. C’est même la suite logique, tant sur le plan thématique que visuel. Il s’agit de superposer réflexions sur la mythologie et l’essence de l’héroïsme une violence toujours généreuse et jouissive. N’oublions pas le découpage virtuose, le jeu intense d’Anya Taylor Joy, le jeu plus grand-guignolesque de Chris Hemsworth ainsi que certains choix narratifs qui rappellent que Miller, en plus d’un faiseur passionné, est aussi un conteur hors pair.

MÉMOIRE

  • Sortie cinéma : 29 mai 2024
  • Durée : 1h40
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Une superbe scène improvisée en plus

De quoi s’agit-il : Mère célibataire solitaire et taciturne, Sylvia suit sa sœur à une réunion de lycée. Elle rencontre Saul, un vieil ami qui lui rappellera de vieux souvenirs.

Pourquoi ça vaut absolument le coup de (re)voir : Réussi au festival de Venise où Peter Sarsgaard a remporté le prix d’interprétation, Mémoire est passé un peu inaperçu dans les salles françaises. C’est dommage, parce que c’est l’un des plus beaux films de 2024qui finira probablement dans nos tops de fin d’année (en tout cas, Geoffrey se battra pour cela).

Écrit et réalisé par Michel Franco (Après Lucie, Filles d’avril, Coucher), Mémoire raconte la douloureuse histoire d’amour entre une femme qui ne peut pas oublier et un homme qui ne peut pas se souvenir. L’idée est magnifique, et le réalisateur italien l’aborde avec une modestie et une délicatesse qui lui évite de sombrer dans le mauvais mélodrame. Et s’il est quelques scènes dramatiques d’une force époustouflante, c’est la douceur crépusculaire de cette romance vouée d’avance qui prime. Aussi avec L’interprétation de Jessica Chastainavec une justesse remarquable, dans les silences comme dans les cris.

Donjons & Dragons : L’honneur des voleurs

  • Sortie cinéma : 12 avril 2023
  • Durée : 2h14
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Pratique si vous n’avez pas d’amis pour jouer

De quoi s’agit-il : d’une bande d’aventuriers plus ou moins réputés qui s’attaquent à un pouvoir corrompu pour sauver la fille de l’un d’entre eux.

Pourquoi ça vaut absolument le coup de (re)voir : Parce que c’est, contre toute attente, un modèle blockbuster léger et vif, bien que tiré d’une licence. Blockbuster qui aussi – oh miracle – ne prend pas le spectateur pour une bille. Donjons & Dragons : L’honneur des voleurs réussit là où la plupart des autres échouent. Son secret ? Une approche très ludique de sa matière originale. Jonathan Goldstein et John Francis Daley se plongent dans le célèbre jeu de rôle tel un gigantesque coffre à jouets, évoquant des ennemis colorés et des artefacts mystiques.

C’est bien beau d’afficher ce truc, mais il faut quand même en faire quelque chose. C’est ce qui différencie le film de ses concurrents. Plutôt que de l’exposer comme dans une vitrine de poissonnier, ils en tirent un potentiel comique et visuel qu’ils exploitent au maximum, lorgnant parfois presque sur les idées de Sam Raimi et des autres. Le résultat n’est pas parfait, mais c’est un vrai et beau divertissement, au sens noble du terme.

Il s’agit d’un article publié dans le cadre d’un partenariat. Mais qu’est-ce qu’un partenariat Grand Écran ?

 
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