ANALYSER – Dans le film de Pierre Schoeller, l’acteur qui vient de nous quitter incarnait un grand serviteur de l’État confronté à la désintégration de la puissance publique.
Les funérailles de Michel Blanc seront célébrées ce jeudi, à l’église Saint-Eustache le 1est quartier de Paris. Mais les Français lui ont déjà rendu l’hommage qu’il méritait. En revisitant sa filmographie, en donnant vie à ses personnages cultes, en récitant ses répliques légendaires, ils lui ont offert la plus belle des cérémonies. « Oubliez que vous n’avez aucune chance. Allez-y, foncez. On ne sait jamais, sur un malentendu, ça pourrait marcher », La petite phrase de Jean-Claude Dusse est passée dans le langage courant et était sur toutes les lèvres cette semaine.
Si l’on espérait que la mémoire collective retienne Le bronzé, Marcher dans l’ombre ou même Viens chez moi, je vis chez un amion s’attendait à moins de voir la résurgence Exercice d’État.
Au cœur des rouages gouvernementaux
Peu connu du grand public, le long métrage de Pierre Schœller, dans lequel Michel Blanc excelle dans un registre d’une gravité inhabituelle pour lui, a pourtant marqué les esprits. À tel point qu’aux heures où…
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