de quelle histoire vraie s’inspire ce film avec Nadia Tereszkiewicz et Benoît Magimel ? – Actualités cinéma – .

de quelle histoire vraie s’inspire ce film avec Nadia Tereszkiewicz et Benoît Magimel ? – Actualités cinéma – .
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A l’affiche ce mercredi, Rosalie, un nouveau long métrage de Stéphanie di Giusto, avec Nadia Tereszkiewicz et Benoît Magimel. Histoire vraie, interprétation, transformation… Voici trois bonnes raisons de découvrir ce film projeté à Cannes 2023.

De quoi s’agit-il ?

Rosalie est une jeune femme en France en 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont couverts de poils. Par peur d’être rejetée, elle était toujours obligée de se raser. Jusqu’au jour où Abel, un cafétéria accablé par les dettes, l’épouse pour sa dot sans connaître son secret.

Mais Rosalie veut être vue comme une femme, malgré sa différence qu’elle ne veut plus cacher. En laissant pousser sa barbe, elle va enfin se libérer. Elle veut qu’Abel l’aime telle qu’elle est, tandis que les autres voudront la réduire à l’état de monstre. Abel pourra-t-il l’aimer ? Survivra-t-elle à la cruauté des autres ?

Après un passage sur la Croisette en mai 2023, Rosalie débarque au cinéma. Ce film, inspiré de l’histoire vraie de Clémence Delait, plus connue sous le nom de La Dame à barbe, met en scène une femme méconnue. Le long-métrage, bien que très classique dans son approche, propose une forme de réhabilitation, et évite tout sensationnalisme.

Une réflexion sur la différence

Le film réalisé par Stéphanie di Giusto se veut davantage une réflexion sur la différence et sur ce que certains peuvent percevoir comme une «monstruosité« Il n’y a pas de recherche du spectaculaire ni d’approche d’un monstre forain.

J’y ai vu un grand destin pour une femmeconfie Nadia Tereszkiewicz, à notre micro. C’est quelque chose que le cinéma permet de raconter. Il y a quelque chose de grand et j’avais envie de pouvoir incarner quelqu’un avec une telle trajectoire, à la fois loin de moi, et en même temps à qui je m’identifie parce qu’elle a des rêves, vouloir être amoureuse, avoir des enfants, commencer une famille, être une femme adulte.

Un film romantique, qui se démarque du biopic

Rosalie n’est pas présentée comme un biopic, mais plutôt comme un film romantique, laissant toute la place à une histoire d’amour, entre les personnages incarnés par Nadia Tereszkiewicz et Benoît Magimel. Tous deux ont reçu un César en 2023, le premier comme Révélation féminine pour Les Amandiers, le second comme meilleur acteur pour Pacifiction.

Je voulais absolument m’éloigner du biopicStéphanie di Giusto nous le raconte. Je me suis inspiré de cette femme qui s’appelait Clémentine Delait, qui était une célèbre femme barbue du début du XXème siècle. Très vite, j’ai eu envie d’aller plus loin, et de me demander pourquoi ce sujet m’interrogeait intimement. Ce que j’ai aimé chez Clémentine, c’est l’histoire de cette femme qui ne veut pas se réduire à un phénomène forain, mais qui est ancrée dans la vie, qui veut avoir une vie de femme. Par la suite, je me suis intéressée à d’autres femmes touchées par l’hirsutisme et j’ai inventé à cette femme un destin romantique, celui de se conquérir. Je voulais explorer les sentiments. C’était très important pour moi de raconter cette histoire d’amour« .

Une transformation complète !

Rosalie a demandé un gros travail de préparation à son actrice principale, pour que les spectateurs croient au personnage qu’elle incarne, souffrant d’hirsutisme.

Pour évoquer le travail de « transformation », Nadia Tereszkiewicz indique le temps nécessaire : «Je me suis levé très, très tôt. Il y a eu plusieurs heures de préparation. C’était comme une forme de transition pour devenir le personnage« . Et d’ajouter : « il y a le costume qui met 40 minutes à enfiler avec le corset, la coiffure et le maquillage normal qui prend 2 heures. Sans oublier « le poil à poil » qui a duré plus d’1h30.

Il n’y avait pas vraiment besoin de théoriser le rôle, dans le sens où il s’agit presque d’une seconde peau. Entrer physiquement dans le personnage a un impact. Avoir honte, me sentir mal dans ma peau. (…) Honnêtement, ça remettait en question ma féminité, ça remettait en question mon rapport au corps, au regard des autres« .

Rosalie de Stéphanie di Giusto, avec Nadia Tereszkiewicz, Benoît Magimel, Benjamin Biolay, Guillaume Gouix, Juliette Armanet, sort en salles ce mercredi 10 avril 2024.

 
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