« La promesse verte » le combat d’une mère pour son fils

« La promesse verte » le combat d’une mère pour son fils
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Édouard Bergeon, réalisateur d’Au nom de la Terre, un film sur les difficultés de la vie d’agriculteur, revient en salles le 27 mars avec “La Promesse Verte”, un thriller écologique entre l’Indonésie et la France. Plongez-vous dans cette histoire aux figures maternelles éprouvées et aux doubles réalités.

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Tout commence par une condamnation à mort injuste, celle de Martin, interprété par Félix Moati, un étudiant français parti en Indonésie pour faire des recherches avec une ONG. Sa mère Carole, incarnée par Alexandra Lamy, va tout faire pour sauver son fils, quitte à affronter les institutions, les lobbys industriels et les exploitants de l’huile de palme, principaux responsables de la déforestation. Malgré des dialogues très explicatifs, le film parvient à retenir son spectateur jusqu’à sa conclusion, le ballottant entre les différents enjeux politiques.

« Si vous voulez changer le monde, sachez qu’il ne laissera pas cela arriver. « C’est en substance le credo des personnages, irriguant toute l’histoire et imposant sa terrible réalité aux yeux du spectateur. Le scénario ne nous présente pas le parcours d’une héroïne toute faite, mais d’une mère profondément blessée, qui ne sait à quel jeu jouer sur l’échiquier des puissants, alors que son fils n’envisage aucun pas de côté dans son combat. pour la planète et les populations menacées. Impossible de rester silencieux face à ce qui se passe sous nos yeux. Face à la condamnation à mort de son fils, la voie du moindre mal s’offre, malgré une vérité flagrante qu’on ne peut pas taire. Le sombre couloir de la mort se présente alors que la lumière de la justice tente d’émerger. C’est dans cette dualité que réside l’une des forces du long-métrage : son écriture nous entraîne sur un chemin semé de combats, et dans lequel les personnages doivent choisir le bon. Le réalisateur Édouard Bergeon soutient cette volonté de dresser un portrait du monde sans concession, presque informatif, qui ne serait pas étranger à sa formation initiale de journaliste.

Le sens du « bon combat » en question

Dans le long métrage, deux espaces se rejoignent, deux souffrances résonnent ensemble. Le film joue sur l’idée de connexion et rassemble des espaces géographiques et mentaux qui semblent à première vue lointains. Les plans larges de la forêt indonésienne nous la présentent dans sa majesté mais aussi dans son mystère, et nous interrogent sur l’épaisse fumée que nous voyons. Est-ce la brume ou la pollution causée par l’homme ? Le réalisateur filme alors la Vendée avec cette même idée. Dans cet endroit plus industrialisé, l’océan domine toujours mais le brouillard/nuage de pollution parcourt toujours le paysage. Nous n’avons plus de certitudes sur la nature de ce qui nous entoure, l’espace dans lequel nous évoluons, faisant un lien direct avec la méconnaissance du processus de fabrication des produits que nous consommons. Qu’il s’agisse du combat de Carole pour son fils ou du combat de Martin pour la planète, il s’agit de la vie qui tente de triompher à travers la brume.

Sans forcément multiplier les qualités purement cinématographiques, « La Promesse verte » nous dresse un portrait du monde qu’il importe toujours de (re)voir, un monde qui ne se laisse pas faire, et un cœur de mère guerrière, non décidé se laisser faire non plus.

Pratique

« La Promesse verte » d’Édouard Bergeon avec Alexandra Lamy et Félix Moati. En salles le 27 mars.

 
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