Notre critique de No Waves : Une table d’horreur

Notre critique de No Waves : Une table d’horreur
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Par Éric Neuhoff

Publié
il y a 8 heures,

Mise à jour il y a 5 heures

Le film, une version moderne de Risques professionnels, met les pieds dans le plat. C’est serré, tendu, ça montre le désarroi d’un adulte.

Alessandro Clemenza/Kazak Productions/Frakas Productions/France 3 Cinéma

CRITIQUE – Un professeur de français est accusé à tort de harcèlement par un élève. Un flot de critiques tombe, sans interruption. Le réalisateur Teddy Lussi-Modeste revient avec une œuvre percutante.

Il en reste donc. Julien est un de ces hussards noirs de la République dont parlait Jules Ferry. Son collège s’appelle Paul Éluard, mais lors de ses cours, il enseigne Ronsard. Les élèves l’écoutent décortiquer Chérie, voyons si la Rose. On a presque les larmes aux yeux. Enfin un professeur à l’ancienne. Apparemment, Boris Vian et Virginie Despentes ne sont pas au programme. C’est un repos. Il faut le dire vite.

Le héros fait l’erreur de prendre Leslie, la timide Leslie, sous son aile. L’adolescent rougit, baisse les yeux. Les autres rient. Tout cela semble bon enfant. Voilà le pauvre homme de lettres accusé de harcèlement. Il est étonné. Son supérieur le convoque. Le directeur essaie de calmer les choses. La célèbre phrase « pas de vagues » apparaît sur ses lèvres. La mer se déchaîne donc dans cet établissement de banlieue. Tu dragues une fille ? Julien voulait seulement expliquer ce qu’était l’astéisme (merci de consulter vos dictionnaires pour ne pas finir idiot).

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