C’est symptomatique. Sarah Knafo, députée européenne d’extrême droite Reconquête, a été chargée par la Commission européenne de rédiger un rapport consacré à la souveraineté numérique européenne. C’est pourtant elle qui a assuré sur RTL la semaine dernière que « La diplomatie française est plus dure contre Elon Musk que contre l’Algérie ». Et elle ajouta : « À propos de lui, j’entends beaucoup parler d’interférence. C’est un mot que nous utilisons désormais sans discernement. » Elle sera également invitée, avec Éric Zemmour, à la cérémonie d’investiture de Donald Trump le 20 janvier. La souveraineté numérique européenne n’avait pas besoin de ce nouveau coup d’essai.
Musk, qui deviendra officiellement, lundi, chef du nouveau « Département de l’efficacité du gouvernement » des États-Unis, n’en est pas à sa première attaque médiatique pour faire qu’une bouchée des partis d’extrême droite sur le Vieux continent. Le 9 janvier, il a proposé à la dirigeante d’Alternative für Deutschland (AfD), Alice Weidel, une tribune mondiale en FÉVRIER.
“C’est Musk qui fixe l’agenda politique”
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