Chaque numéro de conducteur a sa propre symbolique, sa propre histoire, sa propre signification. Pour tous les conducteurs, le choix du numéro permanent – règle introduite en 2014 et qui fait l’unanimité depuis – est devenu un rituel, une étape obligatoire très attendue. Avec cinq nouveaux pilotes sur la grille en 2025, nous verrons apparaître cette saison de nouveaux numéros, parfois inédits, parfois déjà utilisés par le passé.
C’est notamment le cas d’Isack Hadjar qui a choisi de porter le numéro 6, numéro déjà porté deux fois depuis 2014 par Nico Rosberg (2014-2016) puis par Nicholas Latifi (2020-2022). Le n°6 est de nouveau disponible à partir de 2025 puisque le Canadien a quitté la Formule 1 il y a plus de deux ans. C’est aussi la première fois depuis l’introduction des numéros permanents qu’un même numéro est utilisé par trois pilotes différents.
Mais alors, pourquoi le choix du numéro 6 pour Isack Hadjar ? L’intéressé a répondu lui-même dans nos colonnes. « C’est très simple. Le premier kart qui m’a été acheté était orné du numéro 6. Je n’y ai pas touché, nous expliquait le pilote des Racing Bulls dans le numéro 2494 d’AUTOhebdo. Quand j’ai pu choisir mon numéro, j’ai pris celui-ci, y compris en monoplace, lors de mes années de F4 France et de FRECA. »
Hadjar partage le numéro de Rosberg
Le numéro 6 occupe une place particulière en Formule 1 : après le numéro 1 et le numéro 5, c’est le numéro qui a vu le plus de pilotes devenir champions du monde. A six reprises (ça ne s’invente pas), un pilote a été titré n°6 de l’histoire de la discipline : Mike Hawthorn en 1958 (porté lors du Grand Prix du Maroc 1958, où il était titré), Emerson Fittipaldi en 1972 (porté lors du Grand Prix d’Italie 1972, où il était titré), Keke Rosberg en 1982, Nelson Piquet en 1987, Kimi Räikkönen en 2007 et Nico Rosberg en 2016.
Nico Rosberg est en effet le dernier pilote à avoir remporté un titre et un Grand Prix avec ce numéro 6. C’est aussi lui qui a privé Lewis Hamilton, l’une des idoles d’Isack Hadjar, du titre mondial en 2016 ! « Ah, Nico (Rosberg)… J’aime beaucoup ce numéro… et je pense qu’il était porté par un champion du monde ! Mais ce n’est pas mal. »» relativise le Parisien, fier de partager malgré tout ce numéro avec le champion du monde allemand. En espérant le même destin…
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