Biathlon | La grosse déception des Français à domicile

Ça y est, nous y sommes. Le moment tant redouté de la Coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand. La moindre trahison tricolore sera décuplée, car perpétrée sur nos terres. Mais heureusement, les Bleus ont décidé de se montrer indulgents avec nous pour leur première course.

Le biathlon français a de beaux jours devant lui

Portés par une foule en délire, les Français sont galvanisés. Et Éric Perrot profite de cet enthousiasme pour faire tomber les dix cibles derrière le fusil. Sachant qu’un 10/10 au sprint permet très souvent de lutter pour la victoire. Mais quel meilleur endroit que le Grand-Bornand pour voir nos Bleus relégués à skis ? Malgré son tir sans faute, Perrot termine 6ème à l’arrivée. Finalement, avant que Philipp Nawrath ne termine et l’éjecte de la cérémonie des fleurs pour 1 dixième de seconde. Exaspérant pourrait-on dire. Mais aidé par son 22ème - en ski, soit une minute plus lent que ses concurrents, Perrot a réussi à terminer 7ème malgré son 10/10. Solide.

Émilien Jacquelin n’est pas confronté aux mêmes problèmes que Perrot, pour la simple raison qu’il tourne deux fois dans le ring des pénalités, long de 150 m. Le Français, qui avait réalisé le meilleur - en ski la semaine dernière, termine cette fois 8ème. Le timing est on ne peut plus chirurgical devant le public français. Mais cette réduction de 300 m ne lui fait terminer « que » 3 secondes de Perrot. Cela montre l’exploit de Perrot sur les skis aujourd’hui.

On se dit alors que la menace viendra aujourd’hui d’ailleurs, et le 9/9 de Quentin Fillon-Maillet n’a absolument rien de rassurant. Sauf que QFM oublie qu’un score parfait s’obtient sur dix tirs. La dixième balle est dehors, nous pouvons pousser un immense soupir de soulagement. Contrairement aux supporters français, climatisés pour de bon cette fois. Vous l’aurez compris, les Français ont appliqué la stricte distanciation sociale avec la victoire aujourd’hui. Et c’est le Norvégien Martin Uldal qui s’est imposé avec seulement une seconde d’avance sur Johannes Boe. Nous plaignons les FNL.