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Charlie Dalin conserve la tête mais voit Sébastien Simon revenir dans son sillage… Suivez en direct la position des skippers

La flotte est encore scindée en deux jeudi, tandis que les leaders devraient atteindre le Cap de Bonne-Espérance d’ici dimanche.

Télévisions – Sports Editorial

Publié le 28/11/2024 08:49

Temps de lecture : 2min

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A bord de son Imoca 60, le skipper français Charlie Dalin (Macif) est toujours en tête du Vendée Globe au 28 novembre 2024. (Loïc Venance / AFP)

Si Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) était toujours en tête du Vendée Globe, jeudi 28 novembre au pointage de 7 heures du matin, son avance sur ses poursuivants immédiats a fondu dans la nuit, au profit de Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), qui est passé de la troisième à la deuxième place. Au petit matin, le leader ne disposait que de 22,88 milles nautiques (nm) d’avance sur son nouveau dauphin, qui poursuit sa rentrée, et de 31,04 milles nautiques sur Thomas Ruyant (Vulnérable), désormais troisième.

La flotte reste divisée en deux avec, d’une part, ces neuf premiers navires qui avaient bénéficié d’une dépression favorable les conduisant à très grande vitesse vers le cap de Bonne-Espérance. Bien plus loin derrière, la deuxième partie de la flotte est toujours menée par la Britannique Samantha Davies (Initiatives-Cœur), désormais à plus de 570 milles derrière.

Mercredi, Sébastien Simon avait également établi un nouveau record de distance parcourue sur 24 heures. Le skipper originaire de La Roche-sur-Yon avait parcouru une vitesse moyenne de 25,11 nœuds (46 km/h) et amélioré de 22,7 milles la précédente marque établie deux jours plus tôt par Yoann Richomme (Paprec Arkéa), quatrième et toujours en embuscade à 52,61 milles de la tête.

Lancés à toute vitesse vers le Cap de Bonne-Espérance, les leaders du Vendée Globe devraient atteindre en fin de semaine le Courant de l’Aiguille, à la pointe sud de l’Afrique, où les risques d’accidents sont nombreux et souvent rédhibitoires. “C’est l’endroit que je crains le plus lors de mon tour du monde”expliquait le leader Charlie Dalin avant le départ, en faisant référence à ce courant qui descend le long des côtes est-africaines pour créer des tourbillons dans le sud de l’Atlantique.

« Il y a beaucoup de débris, des mammifères qui viennent se nourrir, des troncs d’arbres, etc. La dernière fois, j’ai remonté mes foils pour passer. Il y a une chance que je fasse la même chose cette année. »il a ajouté. Les voiliers les plus gros budgets s’appuient beaucoup sur ces appendices latéraux en carbone, le plus souvent enfoncés dans l’eau pour permettre au bateau de prendre son envol, afin d’atteindre des vitesses avoisinant les 50 km/h.

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