Tandis que la Formule 1 installe son chapiteau à Las Vegas, les manœuvres se poursuivent en coulisses pour discuter des futurs Accords Concorde et de la possibilité d’accepter une onzième écurie.
Le résultat de la récente élection présidentielle aux États-Unis pourrait influencer l’avenir de la candidature d’Andretti en raison de l’enquête menée par le ministère américain de la Justice.
L’attention politique portée au cartel présumé de Liberty Media en Formule 1 a été portée à l’attention de Mario Andretti lui-même lors d’une visite au Congrès à Washington au printemps dernier.
Andretti Sr a des liens avec les sénateurs républicains et entretient des relations cordiales avec le futur ancien président Donald Trump (photo ci-dessus) et son fils Donald Jr.
Un lien entre le départ de Maffei et l’élection de Trump
Dès lors, le champion du monde de F1 1978 pense que le projet monté par son fils Michael Andretti avec le soutien de Cadillac pourrait évoluer plus favorablement, d’autant que le PDG de Liberty Greg Maffei – qui a personnellement bloqué la candidature – vient d’être licencié par le grand patron John Malone, un événement qui a suivi l’élection de Trump de quelques jours seulement, ce qui n’est sans doute pas une coïncidence de timing…
“Je veux être clair, dit “Super Mario”. La politique n’est définitivement pas une priorité pour moi.
Cependant, j’ai fait mon devoir de citoyen et je ne me désintéresse certainement pas de la gestion des affaires publiques. C’est pourquoi je suis heureux que Donald Trump soit de retour à la Maison Blanche.»
“Il s’agit évidemment d’une situation très délicate, dans laquelle chaque mot prononcé peut être mal compris et causer de nouveaux problèmes”, a-t-il ajouté. il nuance. Que puis-je dire ? D’un côté, Michael a 62 ans et un peu plus de temps pour lui ne ferait certainement pas de mal. Mais il y a aussi un autre aspect, car dans le cas où sa présence serait un obstacle au dialogue entre Andretti Global et la Formule 1, cela pourrait être une bonne raison pour se retrouver dans une situation moins bloquée.
Horizon dégagé pour 2026
Avant l’annonce de la mise à l’écart de Maffei par Liberty au lendemain de l’élection de Trump, Michael Andretti lui-même avait fait un pas de côté en quittant la présidence d’Andretti Global pour confier les rênes à son associé Dan Towriss, PDG du groupe Gainbridge, ouvrant ainsi la voie à la voie à des relations apaisées avec la F1.
Affaire à suivre, mais les négociations autour des prochains Accords Concorde pourraient déboucher sur l’autorisation d’une onzième équipe d’ici 2026, et Andretti n’a jamais cessé de se préparer à cette éventualité des deux côtés de l’Atlantique en recrutant et en implantant des bases dédiées à Silverstone et Fisher (Indiana). Parallèlement, General Motors aurait négocié avec Renault pour récupérer la propriété intellectuelle du moteur V6 turbo hybride développé selon la réglementation 2026 dans l’usine de Viry-Châtillon.
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