Après quatre saisons dans le championnat américain de référence en monoplace, Romain Grosjean court toujours après sa première victoire et ne pourrait plus être sur la grille de départ en 2025.
Après dix années passées en Formule 1 terminées par le terrifiant accident de Bahreïn dont il est sorti miraculeusement indemne, le pilote franco-suisse se retrouve une nouvelle fois à la croisée des chemins.
L’IndyCar lui a ouvert les portes en 2021, d’abord dans la petite écurie Dale Coyne Racing puis au sein de la puissante structure Andretti Autosport les deux saisons suivantes.
Si la vitesse de pointe de Grosjean n’a jamais fait de doute, sa régularité fait encore cruellement défaut, comme c’était déjà le cas en F1, commettant souvent des erreurs évitables.
Des coûts en hausse
L’année dernière, il a roulé pour l’équipe Juncos Hollinger Racing et a terminé six fois dans le top 10 pour une dernière dix-septième place au classement du championnat, mais les coûts des systèmes hybrides ont explosé et l’équipe recherche des financements extérieurs. . Dans ce contexte, le contrat de Grosjean est en jeu.
« C’est une question de budget. déplore Romain. 2024 était probablement ma meilleure saison et je pouvais encore me retrouver à pied. J’essaie de trouver des partenaires, mais rien n’est garanti à ce stade.
Les volants sont rares en IndyCar et la concurrence est rude avec de jeunes pilotes issus de la Formule 2 ou du championnat Indy NXT. Grosjean pourrait trouver refuge chez Dale Coyne, qui fut son premier employeur en 2021, mais il devra peut-être se contenter d’une présence en endurance pour Lamborghini en IMSA : il vient également de réaliser le meilleur temps absolu lors des essais préliminaires des 24 Heures. de Daytona qui aura lieu fin janvier.
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