Très rapide lors de sa première saison en Formule 3, Isack Hadjar a montré de quoi il était capable au volant d’une monoplace. Quatrième en 2022, il a laissé le titre à son compatriote Victor Martins, pilote du secteur junior chez Alpine. La saison suivante, le Parisien monte d’un cran en signant chez Hitech en F2. Sa première année n’a pas suffi pour lutter aux avant-postes, en raison de multiples problèmes, il a réussi à marquer un total de 51 points à la quatorzième place en 2023. Mais cette année, le jeune prodige a excellé dans sa catégorie. Deuxième du championnat, juste derrière le Brésilien Gabriel Bortoleto, le sacre est à sa portée.
Quant au clan Red Bull en F1, les dirigeants de la marque autrichienne ont observé de près ses performances. Très satisfait de ses performances en piste, il pourrait bien franchir le pas et réaliser son rêve : devenir pilote régulier de Formule 1. Avec les interrogations autour du baquet de Sergio Perez, même s’il semble que le Mexicain soit toujours aux côtés de Max Verstappen en 2025. , un seul volant reste disponible chez Racing Bulls. En décembre prochain, la marque Red Bull effectuera des tests à Abu Dhabi, afin de juger de la vitesse de ses pilotes entre : Yuki Tsunoda, Liam Lawson et Isack Hadjar. Une formalisation devrait intervenir à l’issue de cette campagne 2024.
L’objectif : la Formule 1
Dans une interview accordée à nos confrères de Motorsport.com, le Français a évoqué ses ambitions. Le pilote actuel Campos a jugé ses chances de monter en F1, cela ne lui semble pas impossible.
« Je dirais au moins que mes chances sont là. Évidemment, cela ne dépend pas de moi. Il se passe beaucoup de choses chez Racing Bulls et Red Bull, tout peut arriver. Et évidemment, je suis le prochain sur la liste. C’est juste un fait. Je ne sais pas quelles décisions ils vont prendre, mais de toute façon, je suis là et j’essaie d’être prêt pour l’année prochaine. Oui, ils recherchent un pilote rapide, et il a prouvé qu’il l’était. [En parlant de Franco Colapinto]. Alors oui, évidemment, je fais partie d’un programme depuis trois ans, je suis deuxième en F2, je suis la réserve de l’équipe, donc… c’est comme ça. Cela montre que notre génération est bonne. Exactement [il faut faire confiance aux jeunes]Parce que pendant un moment, nous avons pensé que l’expérience était la chose la plus importante, et qu’on ne pouvait pas monter dans une voiture et battre le gars qui a dix ans d’expérience en F1, mais en réalité c’est possible. Si tu es rapide. Ils ont donc fait du bon travail pour nous, en montrant ce que la grille de F2 peut produire en F1, et je pense que ce que Franco et Ollie ont fait est génial. »
« Il y a un manque d’expérience et une absence totale d’expérience dans une voiture de F1. Je pense que si je devais monter immédiatement dans une F1, ce serait beaucoup plus difficile que pour Ollie ou Liam. Comme je l’ai dit, je pense pouvoir compter le nombre de tours que j’ai effectués au volant d’une F1. Mais quand même, quand on parle de simulateur, je pense que c’est le meilleur outil. C’est tellement impressionnant, à part la force g qu’on ne peut pas vraiment ressentir, et c’est la principale différence. Le modèle et sa proximité avec la réalité sont assez surprenants. Red Bull dispose d’un très bon simulateur et plus on y passe de temps, plus il devient facile de s’adapter à la réalité. Je ne serais évidemment pas satisfait parce que vous voulez conduire. Mais si c’est la bonne chose à faire, alors je le ferai et je penserai à l’avenir.
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En pleine lutte pour le titre de Formule 2, Isack Hadjar compte bien remporter ce sacre, afin de prouver sa légitimité à courir dans la catégorie reine. Alors que le deuxième baquet des Racing Bulls n’est pas encore confirmé, le Français espère atteindre ses objectifs.
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