Depuis plusieurs semaines, la FIA a mis en place une politique d’amendes en cas d’insultes prononcées en conférence de presse, ce qui ne plaît pas du tout à l’ensemble du paddock.
Ce jeudi, l’Association des Pilotes de Grand Prix (GPDA) a décidé de publier une déclaration sur les réseaux sociaux, contestant le nouveau règlement de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA). Celle-ci stipule que les conducteurs qui utiliseront un langage fleuri en conférence de presse se verront infliger une amende ou une sanction, comme ce fut le cas pour Max Verstappen ou Charles Leclerc ce dimanche à Interlagos (Brésil).
«Lorsqu’il s’agit de gros mots, il y a une différence entre ceux utilisés pour insulter autrui et les plus informels, comme ceux utilisés pour décrire le mauvais temps ou un objet inanimé comme une voiture de Formule 1 ou une situation de conduite.» déclare l’association fondée en 1961. «Le GPDA a exprimé à plusieurs reprises son point de vue selon lequel les amendes imposées aux conducteurs ne sont pas appropriées pour notre sport. Au cours des trois dernières années, nous avons demandé au président de la FIA de partager les détails et la stratégie sur la manière dont les amendes sont attribuées. amendes financières. de la FIA et où les fonds sont dépensés.»
Georges Russell, président de ce syndicat de pilotes depuis 2020, avait exprimé sa volonté de recourir à des amendes, comme par exemple faire en sorte que les stewards présents lors des cours soient payés. Le GPDA s’en est également pris au président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, sur le fait qu’il devait «Tenez également compte de notre propre ton et de notre propre langage lorsque nous parlons avec, ou même à propos de, nos pilotes membres, que ce soit dans un forum public ou autre.»
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