De l’espoir au désespoir. Après un été couronné par deux victoires (Silverstone et Spa-Francorchamps) et des performances en nette amélioration, Lewis Hamilton vit une deuxième partie de saison pour le moins mouvementée. Depuis la reprise à Austin il y a quinze jours, l’Anglais apparaît en réelle difficulté. Comme s’il ne comprenait plus vraiment comment gérer sa Mercedes.
Les problèmes ont commencé au Texas où le week-end a tourné au drame avec une élimination en Q1 avant d’abandonner au troisième tour de course après avoir perdu le contrôle de sa W15. Un peu plus dans le jeu au Mexique mais très loin des premiers rôles, le septuple champion du monde n’a pas réussi ses débuts à Interlagos.
Dès les premiers tours vendredi matin, Lewis Hamilton s’est plaint de mauvaises sensations de pilotage, pointant notamment les rebondissements incessants de sa monoplace. Un discours similaire à celui de son coéquipier George Russell, lui aussi en difficulté. Une tendance qui s’est confirmée quelques heures plus tard lorsque le futur pilote Ferrari n’a pu faire mieux que 11ème lors des qualifications Sprint. Preuve supplémentaire qu’il n’est pas à l’aise avec ce W15 toujours aussi difficile à régler.
« Assez mauvais» a répondu l’intéressé au moment de faire un premier bilan. C’est la même chose que toutes les qualifications pour moi. Je ne suis pas content. Je n’ai tout simplement pas confiance dans la voiture, ce qui est un gros problème pour moi.
Les EL1, c’était comme revenir à Bakou en 2022. Je rebondissais tellement dans la ligne droite que nous avons dû relever le niveau. [hauteur de] boîte. C’était un peu mieux parce qu’elle ne frappait plus aussi fort sur la piste, donc je n’avais plus mal ou quelque chose comme ça.. [Mais] la voiture saute dans tous les virages, ce qui rend la conduite très difficile. »
Quant à la suite du week-end et à ses ambitions, Lewis Hamilton n’a pas caché son pessimisme. S’il peut revenir lors de la Sprint Race ce samedi (15h00) tant mieux, sinon… » C’est ce que c’est, ce sera ce que ce seracontinue-t-il. Cela ne me dérange pas vraiment. Pour être honnête, je pense que si je peux revenir au sprint, c’est parfait. Je retenterai ma chance lors de la deuxième qualification (19h00). Je vais apporter quelques modifications à la voiture et voir ce que nous pouvons faire. » Vivement la fin de la saison…
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