les Racingmen lancent enfin leur saison, les Bretons s’élancent… les tops et les flops

HAUTS

Le Racing 92 lance sa saison

Sous pression au stade Rabine, terrain du promu Vannes, le Racing 92 restait sur un début de saison raté et frustrant. Avec une seule victoire en quatre matchs, les hommes de Stuart Lancaster sont 12èmes avec un petit point d’avance sur Vannes, dernier du classement. Un début de saison moyen avec des défaites concédées dans les derniers instants, à Castres et contre La Rochelle à Créteil. Contre Vannes, la tendance a failli se répéter, mais les Franciliens ont tenu bon en fin de match. Après un début de match mitigé, les Racingmen ont fait la différence techniquement et ont surtout réalisé une très belle prestation en seconde période pour repasser devant. Une victoire de caractère qui leur permet de mettre fin à leur mauvaise série et (enfin) de lancer leur saison.

Le Garrec et Kaitu’u, les belles histoires

Quel est le point commun entre ses deux joueurs du Racing ? Ils ont tous deux enregistré un essai qui a finalement été refusé. La première pour Nolann Le Garrec dès la 6e minute de jeu, non accordée en raison d’un écran d’un de ses partenaires au début de l’action sur un Vannais. Le deuxième pour Feleti Kaitu’u à la 51ème minute a refusé cette fois pour un deuxième maul formé sur l’action. Six minutes plus tard, le nouvel arrivant marquait enfin un essai qui était accordé. Pour rappel, Le Garrec a joué un match particulier. Formé au RC Vannes, son père Goulven fait même partie du staff de Jean-Noël Spitzer. A domicile, Nolann Le Garrec a brillé en inscrivant 12 points avec un joli 100% debout.

flops

Vannes déroute en seconde période

Cruelle, cette défaite pour Vannes. Les Bretons, galvanisés par leur public animé au stade Rabine, ont tout bien fait en première période. Unis et combatifs, les hommes de Jean-Noël Spitzer étaient même en tête à la pause (17-10). Mais au retour des vestiaires, la donne a changé, les Bretons ont vu les joueurs du Racing omniprésents dans leur camp et multiplier les offensives. Un temps stérile, les Franciliens ont alors mis à mal les locaux impuissants. Pour ne rien arranger, les promus, dont nous saluons la discipline, nous ont fait mentir en concédant de nombreux penaltys. Le tournant du match est sans doute survenu lors de l’avertissement d’Arrate à la 62e minute. En infériorité numérique, les locaux ne parviennent pas à tenir le coup.

Des erreurs techniques impitoyables

Au-delà de son indiscipline, Vannes aurait pu faire la différence lors des moments clés. Mais techniquement imprécise, la lanterne rouge du championnat a gâché de réelles opportunités. Premier notable alors que les deux équipes se retrouvent dos à dos avec un essai partout, les locaux créent un beau mouvement latéral de gauche à droite pour dépasser la défense francilienne. Edwards avait trouvé des espaces mais Surano manquait complètement la dernière passe de Nakosi, envoyant le ballon en touche (17e).

Le second est encore plus cruel, dans les derniers instants du match (80e), à ​​trois petits points de son adversaire numériquement inférieur, Vannes a trouvé la faille côté gauche, mais une autre passe manquée a avorté l’action finale de ce match. Des erreurs qui comptent et qui symbolisent (sûrement) le manque d’expérience de l’équipe en Top 14.

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