Généralement réalisés dans l’ombre, sans que personne ne s’y intéresse vraiment, les TPC (Tests of Previous Car) ne constituent pas l’élément le plus sexy du calendrier des courses d’une écurie de F1. Lorsqu’elle dépoussière ses vieilles monoplaces, vieilles d’au moins deux ans, pour les remettre en piste, c’est souvent pour offrir un peu de temps de roulage à un jeune loup en devenir.
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Mais chez Ferrari, cet essai était très attendu : c’était l’occasion de voir enfin Lewis Hamilton piloter l’une des voitures de Maranello, près d’un an après que son arrivée ait été officialisée le 1er février. L’attente était interminable, mais elle en valait la peine. pour les fans venus braver les conditions maussades se rassembler sur le pont de la Via Giardini, qui domine le circuit d’essai de Fiorano.
Un premier run court en raison des conditions
Il était 9h16 lorsque l’aileron avant du SF-23 piloté par le Britannique sort du garage pour prendre la piste pour la première fois avec l’homme au numéro 44 au volant. La séance d’Hamilton n’a duré que 30 tours courts, soit 89 kilomètres, en raison des limites imposées à chaque équipe lors du TPC et du mauvais temps. Le septuple champion du monde en a profité pour apprendre les procédures et parfaire sa relation avec Riccardo Adami, son nouvel ingénieur de course. Après la pause déjeuner, Charles Leclerc a, à son tour, débuté sa saison avec 14 petits tours au volant du SF-23, mais la rentrée des Monégasques n’a été qu’un événement parallèle pour les supporters, venus acclamer leur nouveau roi.
-« J’ai eu la chance de vivre de nombreuses premières dans ma carrière, du premier test à la première course, en passant par le podium, la victoire et le championnat. » énumère Lewis Hamilton. « Conduire une Ferrari pour la première fois ce matin a été l’une des meilleures sensations de ma vie. Lorsque j’ai démarré la voiture et franchi la porte du garage, j’avais un grand sourire sur le visage. Cela m’a rappelé la toute première fois que j’ai testé une voiture de Formule 1, c’était un moment tellement excitant et spécial, et me voilà, presque vingt ans plus tard, en train de ressentir à nouveau ces émotions. » rembobine-t-il.
« Je savais déjà de l’extérieur à quel point la famille Ferrari est passionnée, de tous les membres de l’équipe jusqu’aux Tifosi ! Mais en être témoin en tant que pilote Ferrari était impressionnant. Cette passion coule dans leurs veines et on ne peut s’empêcher d’en être dynamisé. Je suis tellement reconnaissant pour l’amour que j’ai ressenti de la part de tout le monde à Maranello cette semaine, nous avons beaucoup de travail à faire mais j’ai hâte de commencer. » La prochaine fois que Lewis Hamilton sera au volant d’une Ferrari, ce sera lors des essais de pré-saison à Bahreïn (26-28 février) devant les caméras du monde entier, qui seront bien sûr un peu plus focalisées sur lui. que sur d’autres. Mais à jamais, les fans présents à Fiorano ce mercredi matin à 9h16 garderont au fond de leur cœur le souvenir inoubliable d’avoir assisté de leurs yeux aux premiers tours de Lewis Hamilton en Ferrari.
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